Et parfois, dans ce dernier cas, le péché est encore
plus grave car cela entraine dispute et humiliation.
Il est parfois permis de dire des propos ambigus non
nécessairement péjoratifs mais susceptibles d’être
mal interprétés.
S’il les formule de la même manière qu’il l’aurait fait
si la personne visée était présente, cela prouve qu’il
désire que ses propos soient interprétés de manière
non péjorative et cela est par conséquent permis.
Mais s’il s’exprime de manière péjorative, même si la
personne visée est présente, c’est interdit.
L’interdit de la médisance s’applique même
dans le cadre de la plaisanterie, lorsque l’auteur
n’est ni motivé par la haine ni le désir de dénigrer
son prochain.
Même s’il ne mentionne pas le nom de la personne
en question mais y fait allusion et que l’auditeur
comprend de qui il s’agit, c’est interdit.
Et même si ses propos n’ont pas de caractère
péjoratif mais qu’ils vont nuire à la personne
concernée et que telle est l’intention de celui qui
parle, c’est interdit.
Il est interdit de dire du lachone hara ’en trompant’ :
c’est-à-dire en racontant les faits en toute innocence,
feignant de ne pas savoir qu’il s’agit de lachone hara,
ou feignant de ne pas savoir qu’il s’agit des actions
de cette personne.
L’interdit de lachone hara s’applique même lorsque
les propos ne causent aucun préjudice à la personne
visée.
Aussi, même s’il prévoit dès le départ que la
personne visée ne subira pas de préjudice, est-il
interdit de raconter.