Lachon Hara

Etude du Jour - Numéro 29

Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah

Les incendiaires demandent que l’on éteigne le feu

Le principe est que, pour cette faute, l’individu tout autant que la collectivité, c’est-à-dire le monde entier, reçoivent une punition. De plus, le châtiment atteint l’homme en ce monde et également dans le monde futur, car il est appelé « abominable » devant D.ieu, ainsi qu’il est écrit « D.ieu hait six personnes et sept lui sont abominables : les yeux élevés, la langue mensongère… et le faiseur de querelles entre les frères », et nos Sages enseignent que la septième catégorie est la pire et qu’elle retarde la venue du Machia’h, ainsi que nous l’avons mentionné plus haut, au début de cet article. En outre, chacun crie « donnez à Hachem honneur et puissance » (Téhilim 29,1) ; nous appelons même les nations à en faire autant (Téhilim 97,7). Et finalement, c’est nous-mêmes qui amoindrissons Son honneur, puisque D.ieu a écrit plusieurs passages de la Torah à ce sujet et que nous n’en tenons pas compte. Où est-donc alors l’honneur que nous devons au Tout-Puissant ? Réfléchissons au nombre de fois où nous commettons cette faute dans la semaine, que ce soit du Lachone Hara, de la Rékhilout, que ce soit en humiliant notre prochain ou en le faisant souffrir par nos paroles, en usant de ruse envers lui, en mentant, en suscitant des conflits. Parfois même, nous transgressons plusieurs de ces interdits dans la même journée. On en arrive à ce que des passages entiers de la Torah soient laissés à l’abandon. Nos sages enseignent que D.ieu déclare : les Mitsvot sont Mes émissaires, or, l’émissaire d’une personne est considéré comme la personne elle-même ; si tu respectes Mes commandements, tu Me respectes Moi ; si tu les profanes, c’est Moi que tu profanes. A quoi la chose ressemble-t-elle ? A un grand incendie qui s’est déclaré dans la ville. Tous crient et demandent : « Apportez de l’eau pour éteindre le feu ! » Ils crient mais l’incendie ne s’éteint pas, au contraire, il prend de l’ampleur, jusqu’à ce qu’enfin, on s’aperçoive que ce sont ceux qui appellent au feu qui eux-mêmes, en cachette attisent l’incendie. De même, nous nous exclamons « donnez à Hachem honneur et puissance, accordez à D.ieu le respect de Son Nom », mais en même temps, nous laissons à l’abandon Ses saintes paroles. Mais alors, où donc est le respect ?!

Igrot Oumaamarim, lettre 59

Lachone Hara avec permission

Quelqu’un demanda une fois au ‘Hafets ‘Haïm pourquoi il n’avait pas introduit dans son ouvrage « ‘Hafets ‘Haïm » la loi qui concerne l’émission de Lachone Hara avec la permission de la personne visée. Il répondit ainsi : même si la Halakha autorisait à dire du Lachone Hara dans ce cas, il vaudrait mieux s’abstenir de propager cette loi car une telle permission entraînerait à coup sûr énormément de Lachone Hara. On n’a pas à se maltraiter soi-même. Un jour, un membre de sa maison parla en sa présence de Reb M. Le ‘Hafets ‘Haïm se fâcha fort et dit : «Je ne souhaite pas entendre parler des gens. J’ai suffisamment de mes propres défauts à discuter ». Lorsque celui qui avait parlé s’excusa qu’il avait entendu dans cette même maison Reb M. raconter cela sur lui-même, le Rav rétorqua : « Quand on se donne une claque à soi-même, cela ne nous met pas en colère, mais lorsqu’on la reçoit de quelqu’un d’autre, cela nous met en colère ».

Chaar Hatvouvna

Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laure za’l