Etude du Jour - Numéro 17

Voici un autre conseil à ce sujet : si l’on a commis la faute d’
écouter du Lachone Hara, on cherchera immédiatement de
toutes nos forces à interpréter les faits relatés, positivement et
on énoncera notre explication devant le narrateur, tout en
s’efforçant d’évacuer le ressentiment que l’on pourrait
éprouver. Ainsi, on réparera a posteriori l’interdiction
transgressée. Tout ceci vaut de manière générale, mais si nous
savons d’avance que ce narrateur possède une mauvaise
nature et que toute tentative de faire pencher la balance du
côté positif n’aura pour unique résultat que de le pousser à
critiquer encore plus, il vaut évidemment mieux se taire sur le
moment et attendre que le narrateur soit parti pour, ensuite –
ce qui est une Mitsva – expliquer à toutes les personnes
présentes comment les faits rapportés doivent être compris
positivement et s’efforcer d’extirper la mauvaise opinion
qu’elles pourraient avoir de la victime de la calomnie, afin de
ne pas être considérés, soi-même et les autres auditeurs,
comme un groupe de gens impies et diseurs de Lachone Hara.

Si on a déjà transgressé l’interdit d’écouter du Lachone Hara et
d’y croire, qu’il s’agisse de critiques concernant les relations de
l’homme à D.ieu ou de l’homme envers son prochain, la
réparation consistera à être fort et à extirper de son cœur les
paroles entendues afin de ne plus y croire et de prendre sur
soi, pour l’avenir de ne plus accepter de propos médisants sur
un juif ; il faudra également reconnaître oralement notre faute.
De cette façon, on réparera les commandements positifs et
négatifs – énumérés plus haut, dans l’introduction – qui auront
été enfreints ; tout ceci vaut si l’on n’a pas encore rapporté les
propos à d’autres.

 ‘Hafets ‘Haïm