Lachon Hara

Etude du Jour - Numéro 11

Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah

La bouche est l’instrument du peuple juif

Nos Sages soulignent que la bouche est l’instrument du peuple juif.
Sur le verset « et ils tuèrent Bilam Ben Béor par l’épée » (Bamidbar 31,8),
Rachi explique : « Il est venu contre Israël et a échangé son talent contre le leur, car ils ne vainquent que par leur bouche, grâce à la prière et aux supplications, et lui est venu et s’est emparé de leur art pour les maudire.
Quant à eux, ils se sont également emparés de son art, c’est-à-dire l’épée, ainsi qu’il est dit : « Et tu vivras sur ton épée ».
Or, tout artiste veille attentivement sur ses instruments pour ne pas qu’ils se détériorent.
Par conséquent, si nos Sages désignent la bouche comme l’instrument d’Israël, il faut réfléchir à combien tout juif doit préserver sa langue et veiller scrupuleusement à ce que l’instrument de son art ne subisse aucune altération, en contrôlant ses propos…

La force de la parole

« Prenez des meilleurs fruits du pays dans vos récipients et apportez-les à l’homme en offrande… et D.ieu vous fera prendre en miséricorde par l’homme » (Béréchit 43 ; 11-16).
Nous pouvons constater les conséquences d’une mauvaise parole à travers l’exemple de notre ancêtre Yaakov, qui, sans y prendre garde déclara à Lavan : « Celui chez qui tu trouveras tes divinités ne vivra pas » (Béréchit 31,32), ce qui entraîna la mort de son épouse bien-aimée Ra’hel.
C’est pourquoi lorsque quelque temps plus tard, il entendit que ses fils étaient accusés d’espionnage par le gouverneur de l’Egypte et que celui-ci, « par méchanceté », exigeait qu’on lui amène Binyamin au retour, Yaakov surveilla sa langue et ne proféra pas de malédiction mais ordonna à ses fils d’apporter au vice-roi une offrande et demanda pour eux la miséricorde divine.
Et en fait, s’il avait proféré une malédiction, il aurait sans le vouloir maudit son fils, sa propre chair…

Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laure za’l