L'homme et son prochain

Etude du Jour - Numéro 8

Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah

Et si l’on s’est trompé au final ?

Quiconque juge son prochain négativement lorsque cela n’est pas justifié, transgresse le commandement positif, “Tu jugeras ton prochain avec équité” (Vayikra 19, 15), même si, finalement, il s’avère que ses soupçons étaient fondés ! 

Réciproquement, juger une personne positivement constitue une mitsva en tout état de cause, même si, finalement, il s’avère qu’on s’est trompé sur son compte. 

Nos Sages disent d’ailleurs : “Quiconque soupçonne un homme droit injustement méritera d’être “frappé” dans son corps, c’est à dire qu’il sera lui-même surpris à commettre la faute suspectée.”

L’une des vingt-quatre choses empêchant le repentir d’être agréé est celle qui consiste à suspecter dans son cœur des gens intègres. 

En effet, en agissant ainsi, on est généralement convaincu de ne pas fauter, étant donné que l’on ne cause aucun tort à autrui ! 

Les trois sortes d’homme

Si une personne “beinoni”(Pas le meilleur, mais pas le pire non plusa commis une faute claire devant nous, il n’y a pas lieu de se mettre des œillères, d’être hypocrite envers nous même, nous n’avons pas de mitsva de la juger positivement. Néanmoins, nous aurons un mérite particulier à ne rien penser de négatif à son sujet. 

Dans un cas ambigu ou dans le doute, c’est précisément à ce moment là que la mitsva de juger favorablement s’applique !

Un “juste, un érudit en Torah”, devra toujours être jugé positivement même en cas de doute car il a certainement un bon motif pour avoir fait cet acte et / ou a fait téchouva entre-temps !

Un “Racha“, un fauteur connu, même s’il a clairement fait une mitsva devant nous, nous sommes tenus d’être méfiants à son égard et de ne pas le juger positivement. Il fait surement cela pour gagner la confiance des gens et mieux les léser !

Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laura za’l