Entre l'homme et son prochain

Etude du Jour - Numéro 33

Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah

Le converti

Nos sages interdisent à un converti de maudire ses parents, bien qu’ils ne soient plus ses parents d’un point de vue juif.

Ce décret rabbinique est dû à un souci de cohérence : Le converti pourrait croire que son statut était plus important avant sa conversion, quand il lui était interdit de maudire ses parents, qu’après sa conversion au judaïsme. 

Quiconque ne connaît pas l’identité de son père ne doit respecter cet interdit qu’envers sa mère uniquement.

Maudire un dignitaire

Quiconque maudit le chef du grand Sanhédrin ou bien le Roi, hormis l’interdit général de maudire, transgresse aussi : “Ne maudis pas un dignitaire de ton peuple.”

Par conséquent, le fils du Président du Tribunal rabbinique qui maudirait son père transgresserait quatre interdits indépendants : 

“Ne maudis pas un sourd”; “Quiconque maudit son père et sa mère sera mis à mort”; “Ne maudis pas un Juge”; “Ne maudis pas un dignitaire de ton peuple”.

Bien que le juge et le dignitaire du peuple aient la possibilité d’excuser les affronts qui leur sont faits, il ne leur est cependant pas donné de pardonner les malédictions qui leur sont adressées. 

De la même manière, bien qu’un Juif ordinaire ait la possibilité de pardonner une malédiction formulée contre lui, le fauteur est malgré tout passible de flagellation.

En revanche, le Beth Din a le pouvoir de pardonner tous les affronts qui lui sont faits, et de dispenser de Nidoui (anathème) celui qui offense, tant que ces malédictions ne portent pas atteinte au respect du Créateur.

Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laure za’l