Entre l'homme et son prochain

Etude du Jour - Numéro 30

Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah

La petite histoire …

Rav Chlomo Zalman Auerbach raconta les faits suivants : Quand il était enfant, son maître d’école remarqua un jour que deux élèves, assis à une même table au fonde de la classe, étaient particulièrement dissipés. Alors que le reste de la classe était absorbée par ses leçons, l’enseignant s’approcha et s’aperçut que les jeunes garçons s’amusaient à un jeu sans se soucier des autres.

Le maître interrompit aussitôt le cours et s’assit à sa table, pâle comme la neige. Un silence pesant s’installa dans la salle de classe.

Plusieurs minutes s’écoulèrent ainsi, pendant que tous attendaient la réaction du maître avec appréhension. Finalement, l’enseignant se leva et sortit de la classe pendant un moment. 

De retour, il reprit son cours à l’endroit exact où il l’avait interrompu, comme si rien ne s’était passé. La réaction du maître surprit tout le monde et inquièta particulièrement les deux élèves dissipés, qui ne surent ce que cela présageait. 

Lorsque le cours se termina, le maître pria les deux élèves de rester dans la classe. Il leur tint alors les propos suivants : “Lorsque je vous ai surpris en train de jouer en plein milieu du cours, je me suis d’abord dit que je devais vous punir de manière très ferme. J’ai donc préféré attendre de retrouver mon calme, et je vous demande donc maintenant : quelle punition croyez-vous méritez ?

Les deux garçons éclatèrent en sanglot : “une gifle!”. L’enseignant se leva, prit une profonde inspiration et prononça avec concentration la formule que l’on récite avant une mitsva: “Je m’apprête à accomplir la mitsva d’éduquer ces enfants…” 

Puis il gifla chacun des garçons tendrement, avec la force d’une caresse. Mais cette caresse resta gravée sur leurs joues pendant de longues années.

Ne pas maudire son prochain

La parole d’un homme peut avoir des conséquences dramatiques

Maudire autrui est considéré comme une atteinte à sa dignité, cela est formellement interdit par la Torah.

Cette mitsva concerne aussi bien les hommes que les femmes. 

Quiconque transgresse cet interdit est passible de flagellation, bien qu’il ne s’agisse que d’une simple parole.

De même, on doit apprendre aux enfants à ne pas maudire.

Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laure za’l