L'homme et son prochain

Etude du Jour - Numéro 3

Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah

Quelle est la clé ?

Un homme ne doit pas nourrir de soupçons en son cœur à l’égard des actes ou des paroles équivoques de son prochain.

Que cela soit sur les mitsvot envers D.ieu, comme le chabbat, les règles de Cacherout, la prière, etc. ou sur les mitsvot envers son prochain : le vol, la médisance, la vengeance, etc.

A chaque fois qu’il est possible d’interpréter un acte ou une parole de manière positive, on sera tenu de le faire.  

L’obligation de la Torah de juger autrui de manière positive ne nous dispense pas du devoir de le réprimander lorsque cela s’avère nécessaire. 

Car parallèlement à notre devoir de juger positivement, nous sommes également tenus de corriger toute personne se trouvant dans l’erreur. 

Cette mitsva de la Torah de réprimander son prochain demande une extrême vigilance, on devra le faire avec beaucoup de tact et de respect, en tenant compte du fait que l’on se trompe peut-être!

Le Rambam nous enjoint à utiliser un langage doux, tendre et de supplications (tahanounim).

Quelle est la source ?

La Torah énonce : « Tu réprimanderas ton prochain et tu ne porteras pas sur lui la faute » (Vayikra/Lévitique 19,17)

Rachi explique que même s’il y a une Mitsva de « Tu réprimanderas ton prochain », le passouk te précise, attention ! « Tu ne porteras pas sur lui de faute » c’est-à-dire : Ne le fais pas pâlir de honte en public.

Le roi Salomon nous dit: «Ne réprimandes pas un moqueur de peur qu’il en vienne à te détester»

De la même façon que nous avons une mitsva de dire quelque chose qui sera entendue et acceptée, nous avons aussi une mitsva de ne pas dire quelque chose qui ne sera ni entendu, ni accepté !

Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laure za’l