L'homme et son prochain

Etude du Jour - Numéro 1

Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah

Une réalité s’impose à nous :

Nous jugeons quotidiennement notre prochain, positivement ou négativement, selon ce que nos yeux nous montrent et, surtout, d’après la manière dont nous interprétons ses actes. 

C’est pourquoi nos sages enseignent que la Torah nous ordonne de «juger» autrui avec la plus grande précaution.

Elle nous met en garde de ne jamais le soupçonner d’un tort dont il pourrait être innocent.

Quelle est la source ?

«Tu jugeras ton semblable avec équité»

 (Vayikra/Lévitique 19,15). 

Si l’on s’en tient à son sens littéral, ce verset s’adresserait ici aux juges d’Israël (Dayanim), en les enjoignant de juger les plaignants avec droiture et impartialité.

Selon le Sefer Ha’Hinoukh, cette mitsva aurait pour principe d’amener le monde entier à la pratique de la justice et de l’équité.

Toutefois, nos sages ont proposé une autre signification de ce verset : Tout Juif doit juger son prochain positivement, même face à un comportement « équivoque ».

Ainsi, Si l’on voit un homme accomplir tel ou tel acte, et que nous pouvons l’interpréter soit comme une faute, soit comme un acte permis, on est tenu de le juger positivement.    

Cette attitude relève donc d’un commandement positif ordonné par la Torah : « Tu jugeras ton semblable avec équité. »

Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laure za’l