chalom rav
voici mes 2 questions:
le sentiment que l on peut avoir d etre ou de ne pas etre apprecie de D exprime t il une realite ou n est il que pure subjectivite D… represente le justice la plus juste qu il soit.
Comment expliquer dans ce contexte que la descendance puisse etre soumise aux consequences bonnes ou mauvaises des actions des ascendants
Le merite des descendants prime t il sur celui des ascendants dans la trajectoire de leur propre vie?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Meyer,
Voici les réponses à vos questions :
1- Le sentiment que l’on peut avoir d’être ou de ne pas être apprécié par D.ieu est tout à fait subjectif.
Je n’ai aucun doute que lorsque qu’Hitler se regardait dans une glace, il se disait qu’il était un bienfaiteur de l’humanité, aimé de D.ieu.
Idem pour les grands inquisiteurs ou autres persécuteurs du peuple d’Israël agissant ainsi au nom de D.ieu. Rabbi Yo’hanan ben Zakay, le jour de sa mort pleurait, disant qu’il ne savait pas s’il allait aller au paradis ou en enfer.
Or, il était un des plus grands sages qu’ait connu le peuple d’Israël.
2- ‘Hazal expliquent que la descendance d’un racha, d’un mécréant, ne subira les conséquences des mauvaises actions de leur ascendant que si elle-même persévère dans les mauvaises actions de leur ascendant.
Et cela aussi, que sur trois ou quatre générations.
Par contre, que les descendants persévèrent ou pas dans les bonnes actions de leurs ascendants, ils bénéficieront des conséquences des bonnes actions qu’auront fait leurs ascendants pour des milliers de générations (c’est-à-dire et dans ce monde et dans le monde à venir).
3- Le mérite des descendants peut primer sur celui de leurs ascendants dans la trajectoire de leur propre vie.
Il est écrit par exemple qu’avant de tuer le tortionnaire égyptien qui frappait l’hébreu, Moché « se tourna de côté et d’autre et ne voyant personne, il frappa l’égyptien…».
‘Hazal ont dit qu’il a regardé dans sa descendance s’il n’y avait pas une personne qui serait tsadik et qui se convertirait au judaïsme.
Nous voyons donc que s’il avait trouvé une personne de ce type, il n’aurait pas tué l’égyptien.
Et ainsi Hachem se comporte avec l’humanité.
Il laissera des fois des mécréants survivre et même s’enrichir pour qu’un de leurs descendants tsadik puisse voir le jour et profiter de leur richesse.
Au revoir.
Rav Ron Chaya
Chalom Meyer,
Voici les réponses à vos questions :
1- Le sentiment que l’on peut avoir d’être ou de ne pas être apprécié par D.ieu est tout à fait subjectif.
Je n’ai aucun doute que lorsque qu’Hitler se regardait dans une glace, il se disait qu’il était un bienfaiteur de l’humanité, aimé de D.ieu.
Idem pour les grands inquisiteurs ou autres persécuteurs du peuple d’Israël agissant ainsi au nom de D.ieu. Rabbi Yo’hanan ben Zakay, le jour de sa mort pleurait, disant qu’il ne savait pas s’il allait aller au paradis ou en enfer.
Or, il était un des plus grands sages qu’ait connu le peuple d’Israël.
2- ‘Hazal expliquent que la descendance d’un racha, d’un mécréant, ne subira les conséquences des mauvaises actions de leur ascendant que si elle-même persévère dans les mauvaises actions de leur ascendant.
Et cela aussi, que sur trois ou quatre générations.
Par contre, que les descendants persévèrent ou pas dans les bonnes actions de leurs ascendants, ils bénéficieront des conséquences des bonnes actions qu’auront fait leurs ascendants pour des milliers de générations (c’est-à-dire et dans ce monde et dans le monde à venir).
3- Le mérite des descendants peut primer sur celui de leurs ascendants dans la trajectoire de leur propre vie.
Il est écrit par exemple qu’avant de tuer le tortionnaire égyptien qui frappait l’hébreu, Moché « se tourna de côté et d’autre et ne voyant personne, il frappa l’égyptien…».
‘Hazal ont dit qu’il a regardé dans sa descendance s’il n’y avait pas une personne qui serait tsadik et qui se convertirait au judaïsme.
Nous voyons donc que s’il avait trouvé une personne de ce type, il n’aurait pas tué l’égyptien.
Et ainsi Hachem se comporte avec l’humanité.
Il laissera des fois des mécréants survivre et même s’enrichir pour qu’un de leurs descendants tsadik puisse voir le jour et profiter de leur richesse.
Au revoir.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 23382
Date de création : 2013-03-28 14:03:06
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