Bonjour Rav,
Suite à votre lettre…
Je suis d’accord avec vous au sujet de la pratique religieuse qui permette de rester dans le peuple, j’ai également des cas dans ma famille malheureusement.
Le lien que vous faites entre la Gaypride et la pratique religieuse me semble difficile à établir si clairement, je suis également contre la gaypride, le fait de s’exhiber ainsi, ceci dit, force est de constater que ce qu’on peut appeler dérives sexuelles est vécu par les personnes concernées comme un ressenti profond d’amour/ attirance envers les personnes du même sexe, et le comportement efféminé qui semble inée chez certains enfants se traduit plus tard par des comportements homosexuels.
Je ne comptais pas vous écrire à ce sujet mais au sujet de l’assimilation, en effet j’ai voulu transférer votre message et je me suis ravisé sur les destinataires, car j’ai dû analyser la situation des personnes à qui j’allais l’envoyer pour l’envoyer effectivement, je n’ai pu l’envoyer à des personnes parentes d’enfants qui ont fait des mariages mixtes, ne voulant raviver leur blessure ouverte.
Dès lors je me suis interrogé sur la manière d’introduire cette idée chez eux et aussi sur l’intérêt de la réflexion que vous avez eue si, les lecteurs sont déjà conscients de la réalité de vos dires.
Kol touv
Hodech tov oumevorah
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Effectivement, l’homosexualité est ressentie par la personne concernée comme un sentiment profond d’attirance et d’amour envers une personne du même sexe.
Mais ce n’est pas une raison suffisante pour l’autoriser.
Il y a une erreur commune véhiculée par les médias selon laquelle une personne homosexuelle est née ainsi et ne peut rien y faire ; la seule solution est selon eux d’assumer et de vivre pleinement son homosexualité.
Il y a deux problèmes à cela :
- D’abord, la Torah l’interdit.
- Ensuite, il est faux de croire qu’on naît homosexuel, on le devient.
Nous travaillons avec une dame ici à Jérusalem qui prétend avoir guéri 80 % des personnes homosexuelles qui se sont adressées à elle.
Les 20 % qui n’ont pas guéri ont en fait choisi de rester ainsi alors qu’elles pouvaient guérir.
En ce qui concerne le fait d’envoyer à des personnes parentes de gens qui ont fait des mariages mixtes la lettre ouverte que j’ai faite, je pense qu’il faut le faire.
Effectivement, comme vous le dites, cela va peut-être réveiller leur blessure ouverte mais néanmoins, peut-être qu’ils feront un bilan personnel pour voir ce qui a entraîné leur enfant à faire une chose pareille, et ils feront téchouva, ne serait-ce qu’un peu cela aurait déjà beaucoup de valeur.
Je comprends que vous ne pouvez pas le leur envoyer de façon directe car ils pourraient vous en vouloir, mais il serait bien de leur faire parvenir ce message autrement, car comme je l’ai dit, bien qu’il soit trop tard pour leur enfant, la téchouva peut réparer leur responsabilité dans cela.
Bien que ce que j’ai dit est une chose évidente qui coule de source, et qu’il m’est difficile de comprendre que les gens ne le comprennent pas, néanmoins, j’ai appris à voir qu’effectivement, peu de personnes ont fait le rapport entre leur manque de pratique religieuse et le fait que leurs enfants se soient assimilés.
Pourtant les choses coulent de source.
Je pense qu’il faut répéter ce message jusqu’à ce qu’il devienne une évidence chez tout le monde.
Regardez le cours Comment éviter les mariages mixtes ? (2013).
‘Hodèch Tov oumévorakh et Chabbat Chalom
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Mais ce n’est pas une raison suffisante pour l’autoriser.
Nous travaillons avec une dame ici à Jérusalem qui prétend avoir guéri 80 % des personnes homosexuelles qui se sont adressées à elle.
Les 20 % qui n’ont pas guéri ont en fait choisi de rester ainsi alors qu’elles pouvaient guérir.
Regardez le cours Comment éviter les mariages mixtes ? (2013).
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 71382
Date de création : 2016-07-07 15:20:20