Chalom Rav,
Je me souviens qu’a la Yéchiva vous nous disiez très souvent que l’on doit se laisser mourir plutôt que de faire la bise…
Or, récemment à la Yéchiva dans Ktouvot et les inyanim de oness, un Kobets Earot ramenait que Esther n’avait pas fait gilouy arayote a proprement parler, avec Ahachveroch étant donné qu’elle n’était pas mariée.
Elle avait donc juste fait une avera « simple », mais n’avait en aucun cas l’obligation de se laisser mourir étant donné qu’elle était ‘hofchit.
Question :
- Confirmez vous que le issour de arayot n’est que pour une femme mariée, donc que dans même situation une jeune fille devrait faire la avéra plutot que mourir ?
- Si on part du principe que le issour n’a lieu que pour une femme mariée ( et qu’elle doit mourir plutôt que de faire znout), un homme, même marié, qui lui n’aurait pas de issour aussi ‘hamour a trompé sa femme, doit il faire la avera plutôt que mourir ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Jaïs,
Il est écrit dans le Choul’han Aroukh, Yoré Déa chapitre 157, alinéa 1 dans la dernière note du Rema de cet alinéa, qu’il faut préférer se faire tuer plutôt que de transgresser même un lav déoraïta de guilouï arayot.
Néanmoins, il est aussi écrit que si un goy a une relation avec une fille juive, cela n’est pas considéré comme guilouï arayot, et mieux vaut que la fille se fasse violer plutôt que de mourir.
Attention, il faut néanmoins respecter 2 conditions à cela :
- Qu’elle ne soit pas mariée.
- Qu’elle soit passive.
Si elle sera active dans l’acte, elle doit préférer mourir plutôt que de transgresser cet interdit.
(voir Chakh 13 et 14).
Par contre, comme l’explique le Chakh alinéa 12, un juif non-marié ne peut pas avoir une relation avec une non-juive même non-mariée, et il doit préférer mourir plutôt que de transgresser cela car cette relation est sanctionnée par un karèt dérabannan, ainsi écrit le Nimouké Yossef.
D’autres Richonim disent que ce sera le cas uniquement si la chose est connue, c’est-à-dire que les gens savent qu’ils ont une relation ensemble.
Il est écrit à propos de ce cas :
- « Canaïm poguim bo », donc il y a ici un ‘hiyouv mita.
Mais d’après certains richonim, s’il le fait bé-tsina, il n’est pas obligé de mourir plutôt que de transgresser cet interdit.
Je rappelle que d’après le Nimouké Yossef, il doit préférer mourir dans tous les cas.
Donc en résumé :
On doit préférer mourir dans tous les cas plutôt que d’embrasser une femme excepté 2 cas :
- Si une femme juive non-mariée reste passive et qu’un goy l’embrasse (ou pire).
- D’après certains Richonim (le Nimouké Yossef excepté), si un homme juif a une relation cachée avec une non-juive.
D’après le Nimouké Yossef, (et d’autres Richonim) ; il doit préférer mourir.
De tous les avis, c’est de toute façon, un interdit très très grave.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Néanmoins, il est aussi écrit que si un goy a une relation avec une fille juive, cela n’est pas considéré comme guilouï arayot, et mieux vaut que la fille se fasse violer plutôt que de mourir.
Si elle sera active dans l’acte, elle doit préférer mourir plutôt que de transgresser cet interdit.
(voir Chakh 13 et 14).
D’autres Richonim disent que ce sera le cas uniquement si la chose est connue, c’est-à-dire que les gens savent qu’ils ont une relation ensemble.
Je rappelle que d’après le Nimouké Yossef, il doit préférer mourir dans tous les cas.
D’après le Nimouké Yossef, (et d’autres Richonim) ; il doit préférer mourir.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 15682
Date de création : 2011-12-06 16:12:47