Chalom Rav,
– a propos des réincarnations :
L’âme du non juif a t’elle aussi les différents niveaux d’âmes ( a part celle commune a tout Am Israel ) ?
est ce que l’ame d’un non juif peut se réincarner dans une famille juive, et inversement ?
– a propos des tsitsits :
on lit dans le chéma qu’on doit mettre au coin des tistsits un fil teint en bleu d’azur ( pétil téhélet ).
J’ai entendu dire que de nos jours nous ne savons plus le reproduire.
Est ce vrai ? si oui a quel moment de l’histoire cela a t-il pu se perdre ?
– dans la amida, au niveau de Sim chalom , on demande d’être béni « coulanou ké-éhad » comme une seule personne, j’ai du mal a comprendre pourquoi ?
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Nathan,
Voici les réponses à tes questions :
1) L’âme du non-juif aussi, à différents niveaux d’âmes.
Tout ce qui existe dans la réalité a toujours 3 ou 5 niveaux d’âmes.
Une âme d’un non-juif ne peut pas se réincarner dans un corps juif, mais le contraire est possible, surtout si un juif s’est comporté comme un non-juif ; donc pour réparer cela, il devra retourner dans le corps d’un non-juif et parcourir le chemin opposé, c’est-à-dire la conversion en vue de devenir un bon juif.
2) A propos des tsitsit, la teinture bleue azur des fils provient d’un certain animal marin, une sorte de seiche, qui remontait à la surface une fois tous les 70 ans.
A l’époque de l’exil de Babylonie, tous les juifs ont quitté la terre d’Israël, et donc au moment où les seiches sont remontées à la surface, aucun juif n’était présent pour reconnaître l’identité de l’animal afin de la transmettre à la prochaine génération.
Donc cette tradition s’est perdue.
Il y a environ un siècle, un certain rav a prétendu avoir retrouvé l’animal en question, néanmoins les grands de la Torah préfèrent jusqu’à aujourd’hui porter les fils blancs car il existe quelques problèmes à porter cette couleur bleue azur.
3) Il y a une promesse de providence spéciale sur la collectivité du peuple d’Israël, c’est-à-dire que même si la rigueur céleste s’oppose à ce que D. bénisse le peuple d’Israël dans sa collectivité, cela n’aura aucun poids.
En revanche, au niveau d’une personne particulière, si elle ne mérite pas la bénédiction de la providence spéciale de D., la rigueur céleste s’opposera à cela et D. sera quelque part « obligé », afin de respecter la justice, de ne pas octroyer Son flux d’abondance à cette personne.
C’est la raison pour laquelle nous demandons à D. de nous bénir « koulam ké-é’had », tous ensemble, c’est-à-dire dans le cadre de la collectivité d’Israël.
De même, à chaque fois que l’on prie pour une personne, il est bien de l’insérer dans la collectivité du peuple d’Israël afin que notre prière soit mieux reçue.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Tout ce qui existe dans la réalité a toujours 3 ou 5 niveaux d’âmes.
A l’époque de l’exil de Babylonie, tous les juifs ont quitté la terre d’Israël, et donc au moment où les seiches sont remontées à la surface, aucun juif n’était présent pour reconnaître l’identité de l’animal afin de la transmettre à la prochaine génération.
Donc cette tradition s’est perdue.
Il y a environ un siècle, un certain rav a prétendu avoir retrouvé l’animal en question, néanmoins les grands de la Torah préfèrent jusqu’à aujourd’hui porter les fils blancs car il existe quelques problèmes à porter cette couleur bleue azur.
En revanche, au niveau d’une personne particulière, si elle ne mérite pas la bénédiction de la providence spéciale de D., la rigueur céleste s’opposera à cela et D. sera quelque part « obligé », afin de respecter la justice, de ne pas octroyer Son flux d’abondance à cette personne.
C’est la raison pour laquelle nous demandons à D. de nous bénir « koulam ké-é’had », tous ensemble, c’est-à-dire dans le cadre de la collectivité d’Israël.
De même, à chaque fois que l’on prie pour une personne, il est bien de l’insérer dans la collectivité du peuple d’Israël afin que notre prière soit mieux reçue.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 33360
Date de création : 2014-12-17 10:25:18
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