Chalom Rav,
J’ai lu quelque unes de vos réponses a propos des segoulot, certaines me paraissent normales, comme celle du respect de sa femme pour la parnassa.
Mais celle du ciseau dans le ‘Houmach pour retrouver le voleur me fait presque peur.
- Quelle est concrètement la différence entre les segoulot et la sorcellerie ?
- Aussi est-ce que le fait d’utiliser des segoulot prend-t-il de notre mérite du monde futur ?
- Et si oui, si le mérite d’une mitsva est infini pourquoi ne pas en profiter pleinement ici et dans le monde futur ?
Merci d’avance et kol touv
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Ben,
Voici les réponses à tes questions :
- Il est vrai que certaines ségoulot peuvent avoir un aspect un peu magique.
La nuance qu’il y aura entre ces ségoulot et la sorcellerie est que la sorcellerie utilise des forces impures qu’il est absolument interdit d’utiliser alors que les ségoulot restent entièrement dans le camp de la pureté.
- Il est clair qu’il est préférable de ne pas utiliser des ségoulot mais néanmoins cela est permis, cela n’est pas différent que de prendre des médicaments.
Si Hachem nous envoie une maladie c’est qu’Il veut qu’on fasse un certain tikoun (travail, correction).
Lorsque l’on prend le médicament quelque part on court-circuite Sa volonté, mais néanmoins comme il est écrit dans le Choul’han Aroukh tome Yoré Déa chap.336, la Torah autorise d’avoir recours à la médecine.
Pour plus de détails sur ce sujet consulte le cours Court-circuité ?
- La vraie récompense des mitsvot est dans le olam haba car c’est le monde de récompense et le monde adapté à une récompense infinie.
Néanmoins on profite déjà dans ce monde de certains « intérêts » de ces mitsvot.
Il est écrit dans Midrach Michlé chap.27 :
« Voici les mitsvot dont le capital se trouve dans le olam haba et dont on profite déjà des intérêts dans ce monde :
– Honorer ses parents,
– Pratiquer la bienfaisance,
– Visiter les malades,
– Recevoir les invités,
– Se lever tôt pour aller à la synagogue,
– Établir la paix entre l’homme et son prochain
et entre un mari et sa femme
– Et l’étude de Torah vaut comme toute les mitsvot ».
A propos des autres mitsvot dont on ne peut pas profiter des intérêts déjà dans ce monde, il est clair que néanmoins elles donnent à celui qui les fait une proximité d’Hachem et une qualité de vie spirituelle, choses précieuses qui peut certainement être considérées aussi comme un grand profit dans ce monde.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
La nuance qu’il y aura entre ces ségoulot et la sorcellerie est que la sorcellerie utilise des forces impures qu’il est absolument interdit d’utiliser alors que les ségoulot restent entièrement dans le camp de la pureté.
Si Hachem nous envoie une maladie c’est qu’Il veut qu’on fasse un certain tikoun (travail, correction).
Lorsque l’on prend le médicament quelque part on court-circuite Sa volonté, mais néanmoins comme il est écrit dans le Choul’han Aroukh tome Yoré Déa chap.336, la Torah autorise d’avoir recours à la médecine.
Pour plus de détails sur ce sujet consulte le cours Court-circuité ?
Néanmoins on profite déjà dans ce monde de certains « intérêts » de ces mitsvot.
Il est écrit dans Midrach Michlé chap.27 :
« Voici les mitsvot dont le capital se trouve dans le olam haba et dont on profite déjà des intérêts dans ce monde :
– Honorer ses parents,
– Pratiquer la bienfaisance,
– Visiter les malades,
– Recevoir les invités,
– Se lever tôt pour aller à la synagogue,
– Établir la paix entre l’homme et son prochain
et entre un mari et sa femme
– Et l’étude de Torah vaut comme toute les mitsvot ».
A propos des autres mitsvot dont on ne peut pas profiter des intérêts déjà dans ce monde, il est clair que néanmoins elles donnent à celui qui les fait une proximité d’Hachem et une qualité de vie spirituelle, choses précieuses qui peut certainement être considérées aussi comme un grand profit dans ce monde.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 22294
Date de création : 2013-01-21 09:01:50