Chalom rav chaya.
1)le rav de brisk sortait pendant la seconde guerre mondiale au milieu des tirs de guerre et n avait pas peur et disait ^la balle connait son destinataire^.
Ma question est pourquoi si lui il prend une balle on ne dira pas qu’il sera responsable alors que si moi je le fait et je prend une balle je serais responsable et fou.
De toute façon la balle connait son destinataire?
2)Comment peut on se dire vraiment que hachem ce qu’il me donne mest approprié, les statistiques parlent, par exemple si je decide de devenir avrekh il est claire que je vais vers le chemin dune vie pas riche, mais si je choisis de prendre une vie de mouton[diplome, travail] je me dirige plus vers une vie moyenne et pas pauvre.
Ce sont des statistiques quon ne peut nier, alors si moi je choisis detre avrekh je prend le risque de recevoir 100 alors que si jaurais choisis le chemin d avoir une metier alors je prend le risque de recevoir 250.
Comment puis je me dire si je suis avrekh les 100 sont bien pour moi sachant que par un choix dans ma vie jaurais pu avoir 250.
Meme question si je suis paresseux et je decide de ne pas travailler, ok je vais recevoir 10 mais si je me serais bouger jaurais travailler et aurais recu 180 alors comment puis je me dire ok sois relax les 10 sont adaptées davka pour moi.
3]beaucoup de kollelim dependent financièrement de gens très riches, il est rare de devenir très riche sans magouiller, n’est ce pas contradictoire de recevoir de l’argent de telle personne?
doit on faire une enquête sur les dons?
4]le business est il compatible avec la torah, sachant quetre businessman c’est juste prendre pour prendre ou donner pour recevoir plus en retour; la torah c’est tout le contraire?
Kol touv
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
1- Le rav de Brisk avait un tel bita’hon en Hachem qu’il avait le droit de dire une chose pareille, mais nous ne pouvons pas dire la même chose car nous sommes loin d’avoir un tel degré de bita’hon.
2- La qualité de vie ne se traduit pas par la somme d’argent que j’ai sur mon compte en banque, elle se traduit par le bien-être.
Or, chaque personne venant sur terre doit subir un lot de souffrances, peu importe ses actions.
L’intelligence est de les subir pour des mitsvot plutôt que pour des choses qui n’ont pas de sens véritable et éternel.
3- Si on sait que l’argent provient d’une mauvaise source, il ne faut pas le prendre.
Mais si on n’a pas d’indication claire à ce propos, il n’y a pas lieu de juger cet argent comme sale.
4- Si le business est réalisé honnêtement, il est tout à fait compatible avec la Torah.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 33344
Date de création : 2014-12-17 09:36:23
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