Chalom Rav Ron Chaya,
D’abord j’aimerais vous dire le plus grand des merci car, grâce a ce site facile, efficace a utiliser et a vos cours merveilleux, B’H je grandis (ou prendre quelque chose sur moi, ou apprendre, ou faire plus+ attention a une mitsva commandement que je fessais déjà…) à chaque cours et questions réponses…
J’aurais plusieurs questions à poser :
- A Chabbat, on ne peut pas taper des mains, même si on le fait de façon différente ?
- Quelle est la différence entre lachon hara et motsi chem ra ?
- Il n’y a pas longtemps j’ai pris sur moi de faire très attention, ou beaucoup plus, à la cacherout.
B’H, je mange ‘halav Israël, Yashan, Pat Israël ;
je fais attention aux produits importer d’Israël (pour l’année de la chmita) ….Déjà que c’est pas facile pour moi, encore moins car tout (nourriture casher vérifier) est chère ici, et mes parents ne sont pas toujours cachèrer (et pas compréhensifs de toutes ces lois qui pour eux un aliment dont il est écrit cachère dessus veux dire cachère pour tous et ne rien aller chercher d’autre.
Voulant dire que ‘halav Israël, yashan….. sont que une invention pour les Juifs de gagner plus d’argent)Comment puis-je faire pour continuer ce chemin de cacheroute quand (par la parole) je me fais rabaisser à longueur de journée par mes propres parents et qu’il y a des jours pour quelque heures je n’ai pas a manger ou je me sens faible (étourdissements..) du manque que mon corps aurais besoin ?
B’H je trouve tjrs moyen à me nourrir, Grace a D’ … (c’est juste sentimentalement très difficile pour moi avec mes parents)
Todah Rabah !
Que de bonne chose (une belle vie en sante, sim’ha, bonheur…) à vous et votre famille.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Andrea,
- On peut taper dans les mains Chabbat, mais de façon différente.
- Le lachon hara désigne le fait de dire une chose mauvaise mais vraie sur quelqu’un.
Le motsi chem ra désigne le fait de dire une chose mauvaise qui n’est pas vraie sur quelqu’un.
- Tu es extraordinaire.
Je suis sidéré par la beauté et la grandeur de la mitsva que tu es en train de faire.
Que D. te bénisse !
Je comprends que ce soit difficile, mais sache que cette mitsva que tu fais avec difficulté a une valeur énorme. ‘
Hazal ont dit :
« Une mitsva faite difficilement vaut 100 fois plus qu’une mitsva faite facilement ».
Je vais te raconter une histoire authentique, celle de l’Admour de Satmar, un des hommes les plus saints du siècle dernier ; quand on le voit en photo, on a l’impression de voir un ange.
- Cet homme était dans les camps de concentration nazis.
- Dans les camps, il autorisait et s’autorisait de boire du ‘halav nokhri.
- Après quelque temps, il a entendu que les gens chuchotaient autour de lui qu’il était devenu « musulman » (terme utilisé dans les camps pour designer quelqu’un qui avait maigri à tel point qu’on savait qu’il n’avait plus que quelques semaines à vivre).
- L’Admour s’est dit que si c’était ainsi qu’il devait mourir, alors pourquoi continuer à salir sa bouche avec du ‘halav nokhri.
- Il prit alors sur lui de ne consommer que du lait chamour (chose tout à fait impossible à se procurer dans les camps).
- Et voici que les semaines passent et qu’il est toujours en vie.
- Alors l’Admour décida de continuer ainsi.
- Et il réussit à survivre, en se privant de ‘halav nokhri dans les camps !
En tant que Am Israël, notre grandeur est d ‘avoir su mettre D. au-dessus des contingences matérielles, même si celles-ci sont difficiles ; c’est ce que tu es en train de faire de façon admirable !
Que D. te bénisse, continue, et sache que tu es très aimée dans le ciel.
Au revoir et à bientôt,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 4512
Date de création : 2008-12-14 22:12:14