Kvod harav,
Merci pour vos cours. J’ai plusieurs questions:
1) Je n’arrive pas a ressentir d’amour pour les gens qui n’ont aucun intérêt pour la religion et l’étude de la thora.
Des gens qui parfois sont mal élevé, grossier et suffisants, qui parlent fort , de bêtises et de choses vaines, qui courent après l’argent et qui méprisent les gens religieux.
J’ai beaucoup de dégout pour ces gens la, mais je sais que D-ieu leur donne tout selon leur besoin et qu’il les aime.
Comment y parvenir moi aussi ?
Merci.
2) Si on m’offre une maison ou une voiture (par exemple une voiture a 10.000 €), dois-je donner le maasser de ce bien ?
Et si cela représente trop d’argent , que faire ?
3) J’aime écrire des commentaires sur la thora, malgré mon faible niveau. (mitsva de chaque juif d’écrire son livre)
Mon rav (le rav Daniel Abdelhak, paris 19eme) les a apprécié et m’y a encouragé, tant que je ne tranchais pas la thora et que je n’allais pas contre.
Un autre rav m’a dit « combien d’année de Guemara tu as fait ? »
J’ai répondu « aucune »
Il m’a dit » je ne veut même pas te lire, tu dois étudier ».
Puis-je continuer à ecrire?
Voudriez vous me lire et me donner votre avis ?
Merci Rav et qu’Hachem vous protège et vous comble, vous et tout Israel.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom David,
1) Il faut être indulgent avec les gens ; notre manque d’indulgence provient du fait que nous nous mettons à leur place et nous nous disons :
« Jamais je n’aurais fait une chose pareille ».
Il faut essayer de comprendre que nous ne sommes pas eux et eux ne sont pas nous, et qu’il se peut que si nous avions reçu les mêmes pulsions négatives, le même background génétique, éducatif et social, peut être aurions nous été pires qu’eux.
Il faut arriver à haïr leurs actes mais pas les haïr eux, comme l’a dit Brouria, la femme de Rabbi Méïr, à son mari (dans le premier chapitre du traité Brakhot).
Par contre, il est vrai que si ce sont des gens qui connaissent la Torah et qu’en connaissance de cause ils l’a méprisent et militent contre, il y a une mitsva de les haïr, comme il est écrit dans les Téhilim : « Ete méssanékha essena – Ceux qui ont Ta haine je les haïrai ».
2) Il est écrit dans le livre Dérekh Emouna de Rav Haïm Kanieswski Chalita (chapitre 7 à la fin de l’alinéa 7) qu’on ne donne pas le maasser d’un cadeau qui n’est pas de l’argent.
3) Je ne pense pas que ce rav t’a dis de ne pas écrire.
Il a dit qu’il ne voulait pas te lire et que tu devais étudier.
Je suis d’accord avec lui, étudie, et ça ne t’empêche pas, dans les moments de libre, de commencer à écrire.
Et quand tu auras beaucoup étudié, le rav lui-même voudra certainement lire ce que tu as écris aujourd’hui.
Je veux bien que tu m’envoies tes écrits mais je ne peux pas te garantir que j’aurai le temps de les lire et te donner mon avis à leurs propos.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
« Jamais je n’aurais fait une chose pareille ».
Il faut essayer de comprendre que nous ne sommes pas eux et eux ne sont pas nous, et qu’il se peut que si nous avions reçu les mêmes pulsions négatives, le même background génétique, éducatif et social, peut être aurions nous été pires qu’eux.
Il faut arriver à haïr leurs actes mais pas les haïr eux, comme l’a dit Brouria, la femme de Rabbi Méïr, à son mari (dans le premier chapitre du traité Brakhot).
Il a dit qu’il ne voulait pas te lire et que tu devais étudier.
Et quand tu auras beaucoup étudié, le rav lui-même voudra certainement lire ce que tu as écris aujourd’hui.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 4983
Date de création : 2009-01-27 15:01:44
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