Je voulais savoir si un homme séfarade pouvait répondre amen à la berakha d’une femme ashkénaze comptant le Omer…

Chalom,

Je voulais savoir si un homme séfarade pouvait répondre « amen » à la berakha de la ספירת העומר d’une femme ashkénaze (qui n’est pas une berakha l »vatala pour elle) sans que ce soit un « amen orphelin »…

Merci

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Étant donné que même pour les femmes ashkénazes il y a un safek si elles peuvent faire la berakha sur la sefirat ou pas, et que des possekim écrivent qu’il est préférable qu’elles ne la récitent pas car :

  1. Elles ne récitent une berakha que sur les mitsvot liées au temps qui se font par une action et qui ne sont pas réalisées juste par la parole.
  2. Il y a un sérieux risque qu’elles ne vont pas réciter les 49 jours de la sefirat haomer, donc il s’avère que ce sera une berakha lévatala d’après les possekim qui affirment qu’il ne faut réciter la berakha que si on fait le compte de tous les jours.

Et on a un principe stipulant que dans un safek de amen, on ne répond pas amen, donc mieux vaut ne pas répondre amen.

Au revoir, et Chabbat Chalom
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 81487
Date de création : 2018-04-13 10:25:10