Bonjour kvod harav
Je voulais savoir comment jauger le fait de penser à ses fautes et le fait d’être contente de faire techouva.
Je m’explique :
Si je pense toute la journée à mes fautes, j’ai peur de me dévaloriser, de trop déprimée…
Et si je ne pense qu’à ma techouva, j’ai peur de gagner en gaava ou de me prendre pour qui je ne suis pas !
Alors comment répartir ces pensées dans la journée ?
J’ai lu je ne sais plus où que il fallait y penser que pendant les ta’hanoun et c’est tout ?
Est ce vrai’ ?
Pour moi, ce n’est pas suffisant !
J’ai besoin d’analyser, ou d’y penser plus que quelques minutes…
Mais après j’y pense trop.
Comment trouver l’équilibre de ces pensées ?
Merci pour votre réponse
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Il est écrit qu’il ne faut jamais être triste si ce n’est lorsqu’on fait le vidouï.
Néanmoins, il faut être conscient de son péché, comme l’écrit le Roi David :
« ‘hatati lénegdi tamid »,
« mon péché est toujours devant moi ».
Dans quelle mesure ?
La réponse est très simple :
Le but est d’être le plus performant possible.
- Si je pense trop aux péchés et que je déprime, c’est mauvais.
- Si au contraire je suis insouciant, et qu’à cause de cela je sers moins bien Hachem, cela ne va pas non plus.
Il faut donc y penser de façon à rester le plus performant possible dans la avodat Hachem, et rester en joie.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 78842
Date de création : 2017-11-15 10:09:42