Chalom rav
- Je voudrais savoir dans quelle prière et à quel moment doit on dire le passage pour faire un jeune volontaire le le lendemain ?
- Est-ce que je jeune commence le soir et se termine le soir ?
Merci d’avance
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Consulte cette réponse.
- Si l’on veut observer un jeûne volontaire personnel, donc non obligatoire pour le public, il faut dire durant la prière de min’ha la veille du jeûne un certain passage que je vais te citer.
On peut le dire soit dans Choméa téfila, avant les mots « oumiléfanékha Malkénou rékam al téchivénou » ou encore n’importe où à la fin de la Amida entre le premier et le dernier yihyou lératson, avant « ossé Chalom ».
Je te cite ce passage en français, car il est bien de comprendre ce que l’on dit (et tu peux le dire en français au milieu de ta prière) :
« Seigneur du monde, je suis demain, à condition, en jeûne volontaire devant Toi…
(là on dit le période du jeûne :
- soit « depuis l’aube jusqu’à la sortie des étoiles »,
- soit « depuis le coucher du soleil ce soir jusqu’à la sortie des étoiles demain soir »
),
et je pose la condition que si je veux arrêter ce jeûne pour toute raison que ce soit, je dirai le verset « Mizmor léDavid, Hachem ro’ï lo é’hsar » (on peut dire ce verset comme un autre, cela n’a pas d’importance ; et on peut le dire en citant le Nom de D.ieu Ado-naï ou Hachem, comme on souhaite), et je pourrai manger et boire tant que je voudrai sans que je ne transgresse aucun péché.
Je Te demande néanmoins de m’aider à achever ce jeûne et que mon service envers Toi n’en soit pas diminué (c’est-à-dire que je ne sois pas affaibli pour l’étude de la Torah) ».
Si l’on a oublié d’intégrer cette demande à la prière de min’ha, bédiavad, on peut la faire hors de la prière en récitant tout simplement ce passage, à condition que le coucher du soleil ne soit pas encore arrivé.
Que D.ieu accepte tes jeûnes avec amour et que ce ne soit pas trop difficile pour toi, amen.
Kol touv.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
On peut le dire soit dans Choméa téfila, avant les mots « oumiléfanékha Malkénou rékam al téchivénou » ou encore n’importe où à la fin de la Amida entre le premier et le dernier yihyou lératson, avant « ossé Chalom ».
Je te cite ce passage en français, car il est bien de comprendre ce que l’on dit (et tu peux le dire en français au milieu de ta prière) :
Je Te demande néanmoins de m’aider à achever ce jeûne et que mon service envers Toi n’en soit pas diminué (c’est-à-dire que je ne sois pas affaibli pour l’étude de la Torah) ».
Kol touv.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 79199
Date de création : 2017-12-06 08:35:42