Rav Chaya, Shalom. J’habite Paris dans un quartier habitée par une grande communauté de noirs, dans quelle circonstance dois-je m’acquiter de la bénédiction " à la vue d’un homme de couleur"? (à chaque vue de l’un d’entre eux, ou une fois espacée dans le temps) Pareillement si on voit un être de dimension anormale, quels sont les critères? Pouvez-vous me préciser les sources (michna broura, beth, quelle page?) Merci pour la réponse.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom David,
Le Choul’han Aroukh, Ora’h ‘Haïm, chapitre 225 alinéa 8, écrit que celui qui voit un noir, une personne dont la peau est très rouge, une personne dont le ventre est très grand à un point ou sa stature n’a pas l’air normale, un nain, une personne remplie de verrues, une personne qui a, depuis sa naissance, ses cheveux collés ensemble, un éléphant ou un singe, prononcera la berakha suivante :
"Baroukh ata ado-naï élohénou mélèkh ha’olam méchané habériot"
Dans l’alinéa 9 de ce même chapitre, le Choul’han Aroukh cite une autre série de personnes qui sont différentes des autres et conclue qu’on ne fera cette berakha que la première fois où on les voit car à ce moment, le changement (provoquement l’étonnement) est très grand et nécessite donc la berakha. Le Michna Beroura, alinéa 24, explique qu’en ce qui concerne les rouquins, on ne fera pas cette berakha dans notre région car cela est une chose courante.
Les décisionnaires (entre autres le ‘Hayé Adam chapitre 63 alinéa 1, le ‘Havot Yaïr dans Mékor ‘Haïm dans le kitsour halakhot chapitre 225) déduisent de là qu’on ne fera pas la berakha sur les personnes de couleur car il n’y a pas ici un grand changement provoquant l’étonnement.
Par contre, si on voit une personne vraiment extrêmement grande ou extrêmement petite et de façon tout à fait inhabituelle, nous pourrons faire la berakha la première fois que nous les verrons.
De même, nous ferons cette berakha sur tout type de changement qu’on verra sur une personne, à condition que ce soit un changement tout à fait inhabituel qui provoque l’étonnement (Rambam chapitre 10 de hilkhot berakhot halakha 12, Maguen Guiborim dans Elef hamaguen alinéa 16, ‘Hayé Adam chapitre 63 alinéa 14).
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Les décisionnaires (entre autres le ‘Hayé Adam chapitre 63 alinéa 1, le ‘Havot Yaïr dans Mékor ‘Haïm dans le kitsour halakhot chapitre 225) déduisent de là qu’on ne fera pas la berakha sur les personnes de couleur car il n’y a pas ici un grand changement provoquant l’étonnement.
Par contre, si on voit une personne vraiment extrêmement grande ou extrêmement petite et de façon tout à fait inhabituelle, nous pourrons faire la berakha la première fois que nous les verrons.
De même, nous ferons cette berakha sur tout type de changement qu’on verra sur une personne, à condition que ce soit un changement tout à fait inhabituel qui provoque l’étonnement (Rambam chapitre 10 de hilkhot berakhot halakha 12, Maguen Guiborim dans Elef hamaguen alinéa 16, ‘Hayé Adam chapitre 63 alinéa 14).
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 13884
Date de création : 2011-07-15 07:07:53