Cher Rav,
Je souhaitais sincèrement vous remercier pour le rayon de lumière que vous avez apporte dans ma vie.
Je suis un Juif de France, mais j’habite au Japon depuis quelques années, pays ou j’ai commence a faire ma vie, trouver un travail, et de nouveaux amis.
Ceci est peut être une galout parmi tant d’autres dans notre histoire, mais je me plais vraiment ici.
Un jour peut-être je ferais mon alyah si D. veut.
En tout cas, je tenais a vous dire que pendant trop longtemps j’ai ressenti un vide terrible a vivre hors de tout monde juif, hors de la religion, seul parmi les goyim (vous l’aurez compris je ne suis pas religieux).
Grace à vos cours, j’ai commence a ressentir une vraie étincelle de foi, une volonté de faire les mitsvot, de prier, et d’étudier la Torah.
Je souhaite vous remercier du fond du cœur, car vos cours, en plus d’être passionnant, m’apporte une motivation sans précédent pour devenir un meilleur Juif.
J’ai passé plusieurs nuits entières à écouter vos cours les uns après les autres, et c’était un sentiment unique chaque matin quand je partais pour le travail.
Je vous en prie donc, continuez.
Néanmoins si vous le permettez, je souhaiterais vous poser une question qui ne cesse de me tarauder. Nous sommes le peuple d’Israël, qui avons reçu la Torah, et l’obligation de l’étudier et de respecter les 613 mitsvot.
Bien.
C’est le but de notre élection. Bien.
Mais quel est le rôle des autres peuples dans le dessein de D. ?
Comment la Thora explique-t-elle la mission que D. attend des autres peuples ?
Et une autre petite réflexion personnelle…
Dans votre cours sur le vol, vous vous étendez sur l’importance qu’il y a a respecter le bien d’autrui, a respecter le sommeil, qui est une voie vers le sacre.
Vous parlez des péchés de Sodome et Gomorrhe, parmi lesquels figurent le vol de raisin (?) ou chacun prenait un raisin (un petit vol) qui équivalait à la fin de la journée au vol entier des raisins du marchand.
De tous les pays que j’ai visite (pas mal jusqu’à présent), je n’ai jamais vu aucun autre peuple que les Japonais a avoir une telle conscience de ce genre de chose.
Dans aucun autre endroit au monde, les gens respectent les biens et les opinions d’autrui, ainsi que la notion de bien commun.. Bien plus qu’en France, ou même qu’en Israël, les notions de communauté, de respect, de compassion sincère ne sont aussi fortes qu’au Japon.
Aussi, les Japonais ne pratiquent aucun culte ou religion impliquant des obligations cultuelles…
Quel est leur rapport a D ?
Peut-on être proche de D et se débarrasser de toutes ses klipot sans passer par la Torah ?
(ex bouddhisme qui renie tous les désirs humains etc )
Quel hauteur de l’âme et niveau de sainteté peut on atteindre sans la prière ou l’étude de la Torah, et seulement par la mitsva d’un sincère et altruiste respect de l’autre ?
Pardon pour ce long message, et merci encore pour vos magnifiques cours.
Hillel
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Hillel,
Le fait que tu écoutes mes cours au Japon et qu’ils te font avancer dans la Torah me comble de bonheur.
Merci.
- Le but du peuple juif est de faire connaître D. à toute l’humanité, afin que celle-ci puisse se brancher à la connaissance de D., en cela se trouvent toutes les sources de bonheur.
- On ne peut réduire la proximité à D. en deux clans, ceux qui sont éloignés et ceux qui sont proches. Il y a une infinité de niveaux, mais il est certain qu’un non juif honnête qui fait attention aux biens d’autrui, bien que ne servant pas D. comme l’entend la Torah, est préférable à une crapule. Néanmoins, l’idéal pour le non-juif reste la pratique des 7 lois noa’hides pratiquées en tant que lois ordonnées par le D. d’Israël par l’entremise de Moché Rabbénou.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence : 2639
Date question sur Leava : 2008-03-20 15:03:02