Je souhaiterais revenir sur le Chéma avant de se coucher car je ne crois pas avoir tout compris…

Bonjour,

Je souhaiterais revenir sur la vidéo « Le Chéma avant de se coucher » car je ne crois pas avoir tout compris…

  • Avant le minuit juif, il faut dire le Chéma ainsi que Amapil (sans dire le nom de Dieu, si on ne va pas se coucher, afin de ne pas contrevenir au conseil de ne pas parler après cette bénédiction…) et cela sans rapport avec le fait d’aller dormir ou pas.
  • Mais que fait-on alors des autres textes à dire avant de se coucher que l’on trouve par exemple dans le Pata’h ?
  • Faut-il les lire également à ce moment-là ou doit-on les lire au moment-même où l’on va dormir, lorsque l’on se trouve déjà dans le lit ?
  • Et lorsque l’on se trouve déjà dans son lit et qu’on a lut avant le minuit juif le Chéma et Amapil comme ci-dessus, faut-il les relire ?
  • Après le minuit juif, si nous sommes éveillé, par exemple rentré d’une visite, et si j’ai bien compris, nous pouvons faire Le Tikoun et les bénédictions du matins et une heure de Tora…
    Faut-il alors faire auparavant les ablutions comme au matin ?
  • Dans le cas précédent où nous avons déjà fait les bénédictions du matins (et autres ablutions, si il y a lieu de les faire…) avant d’aller nous coucher, faut-il le lendemain tout refaire ( bénédiction et nétilat yada’im) ?

Merci beaucoup et Shabbat Shalom Simon

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Simon,

Voici les réponses à tes questions :

  • Peu importe le moment où on récite les versets qui suivent le kéryiat Chéma ché’al hamita, on peut les réciter avant ou après minuit (inutile d’être dans son lit, on peut aussi être assis au salon par exemple).

Si on est réveillé après le minuit juif et qu’on a fait les trois actions suivantes :

  • Tikoun ‘hatsot,
  • Birkot hacha’har
  • Et une heure d’étude de Torah,

alors le lendemain matin, on procèdera à l’ablution des mains sans réciter la berakha al nétilat yadaïm.

  • Il va de soi que vu qu’on a déjà récité les birkot hacha’har après minuit, on ne les répètera pas le matin car dans ce cas, on prononcerait des berakhot lévatala, des bénédictions vaines, ce qui est extrêmement grave.
  • Après minuit, on ne fera pas nétilat yadaïm vu qu’on n’a pas encore dormi, et on ne récitera pas non plus les birkot HaTorah ; on ne les récitera que si on a dormi couché et qu’on s’est levé et on pourra le faire, même au milieu de la nuit.

Si une chose n’est pas claire, n’hésite pas à me réécrire.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 84125
Date de création : 2018-10-26 15:36:17