Je prends beaucoup de temps pour faire la amida, que dois-je faire si l’on ne fait pas de kédoucha ? Si je suis moi-même chalia’h tsibour ?

Bonjour Rav Chaya,

Je me permets de vous envoyer quelques questions de Halacha sur la Amida, j’espère que vous prendrez le temps de me répondre.

  1. Je prends beaucoup de temps pour faire la Amida et je n’ai en général pas le temps de répondre à la kedoucha, mais je m’appuie sur le cours que vous avez donné en disant qu’il faut penser à s’acquitter par le Chaliah Tsibour, et même si lui a oublié de penser à acquitter le Kahal, sa fonction fait que nous pouvons être quitte.
    (Selon votre cours au nom du Rav Moche Feinstein.)

    Ma question vient quand le Kahal ne fait pas de Hazara, quelles attitudes faut-il avoir ?

    – Faut-il commencer avant ?
    (même si cela est difficile) pour arriver en même temps?(Parfois on ne s’attend pas à ce que le kahal ne fasse pas de hazara.)

    – Faut-il aller plus vite que son rythme habituel pour suivre le kahal au dépend d’une bonne Kavana dans les 2 premières Berakhot ?

    – Faut-il aller à son rythme habituel et rater la Kedoucha ?

    – Faut-il les laisser commencer (attendre) faire la Kedoucha avec eux et commencer après ?
    (ce qui revient a ne pas commencer avec eux et peut être considéré comme ne pas prier Betsibour)

  2. Comme précédemment expliqué dans le question , je mets beaucoup de temps a faire la Amida parce que c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour me sentir vraiment en connexion avec Hachem, mais il arrive souvent que l’on me nomme Chaliah tsibour et bien évidemment je peux pas faire attendre le kahal
    donc je suis contraint d’aller au rythme de l’endroit ou je me trouve.

    Je vous précise qu’en étant Chalia’h tsibour je ne ressens pas la même chose mais je ressens quand même une chose très forte du fait de ma responsabilité en tant que représentant du Kahal à ce moment la, quelque chose que j’essaie de vraiment prendre au sérieux.

    Ma question est:
    Vaut-il mieux que je refuse de monter Chalia’h tsibour pour faire la Amida comme j’en ai l’habitude ou bien que j’accepte d’être Chalia’h tsibour avec les avantages et les inconvénients de chacune des situations.

    Dernières petites questions techniques, 
    Quand je suis en cours de Amida et que je m’arrête pour penser :

  3. La Kedoucha, je reprends après Ymloch ou bien après la beracha de ata kadoch ?
  4. Les 5 amen du Kaddish (avec les 28 mots jusqu’à Bealma) je reprend après les 5 amen ou bien j’attends après ossé chalom pour continuer ?

Merci pour vos cours très précis qui nous permettent d’avancer.

Kol Touv,
Chabat Chalom

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Rudy,

Voici les réponses à tes questions :

  1. Il faut que tu commences la Amida avec le public ;
    une fois que tu l’as commencée ainsi, tu peux la dire à ton rythme habituel quitte à rater la kedoucha et toute la fin de la prière jusqu’à Alénou léchabéa’h.
  2. Si tu sens que le fait d’être chalia’h tsibour te renforce dans la avodat Hachem, alors sois chalia’h tsibour de temps en temps, et le reste du temps, fais ta amida lentement avec kavana.

    Mais si les sentiments que tu éprouves en étant chalia’h tsibour ne te renforcent pas en avodat Hachem, mieux vaut toujours faire ta Amida bé-kavana plutôt que d’être chalia’h tsibour.

  3. Tu reprends ta Amida directement après yimlokh.
  4. Tu reprends directement après le 5ème amen.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 18267
Date de création : 2012-05-20 08:05:38