Chalom Rav Chaya,
Concernant vos cours (et d’autres anecdotes du même type), je m’interroge chaque fois pour savoir si il ne vaut mieux pas sauver sa vie qui est un principe essentiel du judaïsme que de faire d’autres actions comme en priorité netilat yadaïm…
Dans ce cas précis sauver sa vie c’est aussi une mitsva essentielle du judaïsme et de la préserver.
Ne s’éloignent-ils pas de nos principes essentiels en croyant trop bien faire ?
Je sais aussi qu’il y a des cas particuliers ou il vaut mieux sacrifier sa vie, mais c’est vraiment des cas bien spécifiques…
Merci de votre réponse
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Vous avez tout à fait raison.
D’ailleurs, dans mes autres cours sur l’Admour de Sanz-Klausenburg (qui seront bientôt en ligne), je raconte comment il a permis à tous ceux qui étaient proches de lui de manger tarèf dans les camps alors que lui-même s’en privait.
Il a donc beaucoup moins mangé, mettant ainsi certainement sa vie en danger.
Cependant, on parle ici d’hommes qui se distinguent complètement du commun des mortels et qui sont de véritables anges, et au contraire, ils savaient pertinemment que le seul moyen d’avoir la vie sauve était d’atteindre un niveau spirituel extrêmement élevé et proche d’Hachem.
En tant que très grands Tsadikim, s’ils avaient senti ne serait-ce qu’à un moment que leur privation mettait véritablement leur vie en danger, ils n’auraient pas pris le risque de commettre un péché vis-à-vis d’Hachem et ils auraient mangé même tarèf, ils n’auraient pas fait nétilat yadaïm etc.
Mais à leur niveau qui nous dépasse, ils perçoivent des choses que nous sommes incapables de voir, donc ils savaient qu’en ce qui les concerne, il s’agissait du seul et unique moyen de s’en sortir.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
D’ailleurs, dans mes autres cours sur l’Admour de Sanz-Klausenburg (qui seront bientôt en ligne), je raconte comment il a permis à tous ceux qui étaient proches de lui de manger tarèf dans les camps alors que lui-même s’en privait.
En tant que très grands Tsadikim, s’ils avaient senti ne serait-ce qu’à un moment que leur privation mettait véritablement leur vie en danger, ils n’auraient pas pris le risque de commettre un péché vis-à-vis d’Hachem et ils auraient mangé même tarèf, ils n’auraient pas fait nétilat yadaïm etc.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 84885
Date de création : 2018-12-26 08:26:55
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