je donne tous les mois 1 somme a chacun de mes petits enfants., faut-il que j’alloue une portion pour des causes comme des yeshivas ? Peut-on déduire les impôts locaux et les assurances médicales du maasser ?

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Effectivement, il est écrit (Pit’hé téchouva chapitre 249, alinéa 2 au nom du ‘Hatam Sofer) qu’il est bien de ne donner que la moitié à ses proches et le reste à d’autres œuvres (le ‘Hokhmat Adam (Klal 145, alinéa 5) dit que d’après certain avis, on pourra même donner 2/3 à ses proches).

Néanmoins, lui-même écrit dans l’alinéa 1 du même chapitre que si la situation de nos proches est très difficile, on pourra leur donner la totalité de notre maasser, mais néanmoins on fera en sorte de ne pas toujours toujours agir ainsi.

De même, le Rav Moché Feinstein Zatsal dans Iguerot Moché écrit qu’il faut donner la majorité à nos proches, et le reste à d’autres institutions, telle que les Yéchivot.

En ce qui concerne la déduction des impôts locaux, normalement on ne peut pas les déduire de nos bénéfices pour calculer ensuite le maasser de ce qu’il reste, mais néanmoins celui dont la situation est difficile peut le déduire de ce bénéfice, et seulement ensuite sur la somme restante déduire le maasser (Min’hat Yts’hak, tome 5,  chapitre 34, alinéa 9) ; il en va de même pour l’assurance médicale (Chevet Halevy, Tome 5, chapitre 135, alinéa 4).

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 33133
Date de création : 2014-12-03 14:18:07