Cher Rav Chaya,
Tout d’abord je vous souhaite un Pessa’h cachère vésamea’h !
Voilà ma question :
Au sujet de le semence en vain, je comprends bien la différence « technique » entre l’extériorisation de la semence dans zéra levatala (volontaire ou involontaire) ou dans le mariage.
- Dans un cas, on est mû par une pulsion de l’ego qui vise à détourner notre force vitale pour se renforcer,
- Dans l’autre la semence n’est pas « perdue » puisqu’elle est utilisée pour créer la vie.
Mais d’un point de vue intérieur, quelle garantie ai-je que que ce qui m’anime avec ma femme n’est pas, en partie, la même pulsion.
Comment être sûr de la sainteté de notre acte sexuel ?
Merci de de votre écoute et du don de votre connaissance éclairante.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
L’être humain est composé de trois parties :
- Néfèch,
C’est la partie de l’âme qui meut le corps
- Roua’h
correspond au niveau sentimental et à la parole
- et Néchama
correspond à la pensée
Si on veut faire un acte parfait, il faut effectivement que les trois y soient associés, mais il est clair que cela est très dur.
Le minimum nécessaire est le nefech, c’est à dire qu’on nous demande d’abord de faire des actes. *
Si je donne de l’argent à un pauvre, bien que du point de vue sentimental ou de ma pensée je ne sois pas du tout d’accord avec cela, si en fin de compte je l’ai fait, l’acte est fait.
Si le roua’h et la néchama sont associés à cet acte, cet acte aura un plus grand impact.
Mais si mes roua’h et néchama veulent donner de l’argent aux pauvres mais que le nefech fait en sorte que je ne le donne pas, alors rien n’a été réalisé.
L’essentiel dans ce monde matériel reste toujours l’acte.
Dans cette mesure, si quelqu’un n’a une relation avec sa femme qu’au niveau du nefech, il n’y a pas eu zéra lévatala.
Il est certain néanmoins que pour que cet acte soit parfait, il faudra y associer aussi la pureté et la sainteté au niveau du roua’h et de la néchama.
Par contre, si quelqu’un au niveau de son roua’h-néchama a des pensées très positives mais qu’en fin de compte il fait zéra lévatala, alors l’acte de zéra lévatala a été fait, avec les conséquences que cela implique.
En deux mots, il faut tenter et viser à unir les trois parties mentionnées.
Cependant, la première étape nécessaire sera celle du nefech, donc de l’acte.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
C’est la partie de l’âme qui meut le corps
correspond au niveau sentimental et à la parole
correspond à la pensée
Le minimum nécessaire est le nefech, c’est à dire qu’on nous demande d’abord de faire des actes. *
Si le roua’h et la néchama sont associés à cet acte, cet acte aura un plus grand impact.
Mais si mes roua’h et néchama veulent donner de l’argent aux pauvres mais que le nefech fait en sorte que je ne le donne pas, alors rien n’a été réalisé.
Il est certain néanmoins que pour que cet acte soit parfait, il faudra y associer aussi la pureté et la sainteté au niveau du roua’h et de la néchama.
Cependant, la première étape nécessaire sera celle du nefech, donc de l’acte.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 5676
Date de création : 2009-04-07 09:04:50