J’aimerais ressentir une connexion avec Hachem, je ne sais pas comment faire…

Chalom Rav Chaya,

J’ai quelues questions concernant la prière :

  1. Je fais toute la prière (de Yatipalel ‘Hanna à Alenou Léchabéa’h) voir plus en ajoutant des textes après la téfila.
    Par contre, je ne comprends pas ce que je dis…
    Est-ce que ma téfila a une valeur ?
    • J’aimerais ressentir une connexion avec Hachem, je ne sais pas comment faire
      et c’est peut-être parce que je ne comprend pas ce que je dis…
  2. A quoi faut-il penser lorsqu’on prononce le Nom d’Hachem dans la prière ?
    J’essaie de penser « Adone akol » mais le plus souvent il y a une série de lettre qui forme un nom de D., mais je ne sais pas comment le prononcer….
  3. Faut il penser quelque chose a chaque fois qu’on lie le nom d’Hachem ?
    • Par exemple dans « Yéhi khevod » avant Achré ou dans « Mizmore chir ‘hannoukate habaïte léDavid » il y a plein de fois le nom de D. Doit on penser quelque chose a chaque fois ?
  4. Egalement lorsqu’on répond Amen dans le Kadich, à quoi faut il penser ?

Merci infiniment de votre aide.

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Nathan,

Voici les réponses à tes questions :

  1. Il est clair qu’il est mieux de comprendre ce qu’on prie, ainsi, on a une meilleure connexion avec Hachem.

    Néanmoins, les seuls textes que nous devons obligatoirement comprendre (sinon on n’est pas rendu quitte) sont :

    1. Les deux premiers versets du Chéma Israël (Chéma et Baroukh Chèm…)
    2. La première berakha de la Amida (finissant par Maguen Avraham)
  2. Il faut penser « Adon Hakol» (Maître de tout) et « Haya Hové Véyihyé » (Qui Était, Est et Sera).

    Il est bien aussi de penser à l’imbrication des deux noms de D. Youd, Ké, Vav, Ké et Aleph, Dalet, Noun et Youd,
    mais ce n’est qu’une mesure de piété.

  3. Il sera dur de penser tout ce que j’ai dit dans le point 2) chaque fois qu’on prononcera la Nom de D. ; on tachera de le faire au moins dans les berakhot, et le reste du temps, on pourra ne penser qu’Adon Hakol

  4. Quand on répond le Amen du Kaddich, il faut penser au moins « Ken yéhi Ratson», c’est-à-dire « Qu’il en soit ainsi ».

    Il y a une mesure de piété à penser aussi « El Mélèkh Nééman » (dont les initiales sont Amen), ainsi que l’imbrication des deux noms de D. Aleph, Dalet, Noun et Youd et Youd, Ké, Vav, Ké et Aleph (en commençant par le Aleph),
    mais là aussi ce n’est qu’une grande mesure de piété.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 87027
Date de création : 2019-06-26 18:51:02