J’aimerais quelques précisions concernant la téfila.

 

Bonjour Rav,

  1. Je viens vers vous parce que j’ai vu vos derniers cours concernant : « prière quand répondre quoi »
    • J’ai retenu principalement deux choses :
      1. Qu’il ne fallait pas se prosterner lors de Barékhou avant Birkat Chéma et Alénou Lé-Chabeah
      2. Et d’autre part qu’il ne fallait pas plier les genoux lorsqu’on se prosterne dans la Amida (pour les Sépharades).
    • Pouvez-vous me dire vos références pour ces halakhot car lorsque je les ai dites a certain amis de ma synagogue, on m’a pris un peu pour un fou.
  2. D’autre part, j’ai une autre question concernant une autre halakha de la Téfila:
    • La Kedoucha.
      • J’ai lu dans le Meam Loez section Béréchit qu’uniquement l’officiant devait la dire pour acquitter l’assemblée et dans un autre livre du Rav Eliezer Melamed – La prière d’Israël, qu’autrefois on faisait bien de cette manière et qu’aujourd’hui la coutume est que l’assemblé et l’officiant dise la Kedoucha ensemble et une fois fini, l’officiant reprend à son début.
        • Dans beaucoup de synagogue à proximité de chez moi et surtout celle ou je vais le Shabbat et en semaine, l’officiant ne reprend pas la Kedoucha, une fois que l’assemblée a terminé, il dit « Vékara Zé El Zé Véamar » et tout le monde répond « Kadoch … ».
      • Comment dois-je faire dans ce cas-la ?
        • Ne rien dire ou bien dire avec l’assemblée de manière à m’acquitter moi-même?
      • Avez vous des référence dans le Choulkan Aroukh ou Michna qui parle de ce sujet afin que je puisse les montrer car mes livres n’ont pas convaincu ?
  3. D’autres part, doit-on dire les passage intermédiaire dans la Kedoucha (« Léoumatame Méchabérim Véomerim » et « Ouvdivré … ») que la Kédoucha soit faite correctement ou non ?

Merci beaucoup Rav pour vos réponse et je vous souhaite de très bonne fêtes

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Jonathan,

  1. Il y a une erreur.
    • Effectivement, on ne doit pas se prosterner lorsqu’on répond « Baroukh Ado-naï hamévorakh lé’olam va’èd », mais il est clair qu’on doit se prosterner dans « ‘alénou léchabéa’h ».
      • Tu pourras trouver les références à ces lois dans le livre « Or Létsion », du rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal, tome 2 chapitre 5 alinéa 13.
    • A propos de la façon de se prosterner devant la Amida, consulte le Ben Ich ‘Haï, première année, Parachat Béchala’h alinéa 6.
  2. La manière de faire la kedoucha dans la synagogue que tu fréquentes est la bonne. Donc tu réponds avec tout le monde de façon à t’acquitter.
  3. A propos des passages intermédiaires, il est possible de les dire mais ce n’est pas obligatoire (Rèf : Ben Ich ‘Haï, première année, parachat Terouma alinéa 8).

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 14717
Date de création : 2011-09-23 15:09:56