J’aimerais ajouter quelques idées à votre réponse…

Rav,
A propos de cette question, j’aimerais ajouter à votre réponse que :

1. Les jeunes filles de ces quartiers de Paris où F. travaillait, qui ont été éduquées de cette manière là (médias de goyim), ont 100 fois plus de travail à faire que les garçons comme F.
Et sur ce je suis catégorique car l’histoire se répète trop souvent malheureusement (divorces cf. statistiques du consistoire). Que D. les aide à faire Techouva en temps et en heure.

2. Étudier la Guemara sur le mariage et la notion de « prouta » et de ce à quoi doit prétendre une femme en age de se marier (et ce qu’elle doit respecter), selon quels critères, etc.
A savoir que l’homme aussi doit pouvoir tenir debout tout seul avant de s’engager.

3. Les plus belles femmes juives sont celles qui sont chomer neguia, qui non seulement appliquent mais comprennent la notion de tsniout à plusieurs niveau, et qui sont complétement intérieure dans leur façon de faire (c’est de l’intelligence divine, je ne vois pas comment le décrire autrement).
C’est elles qui savent intuitivement que leur (futur) enfant(s) ne sont pas des produit marketing, et que le mariage ce n’est pas pour l’argent, mais pour une vie entière (prise de conscience).
C’est elles qui font de leur mari aussi penaud et maladroit qu’il soit, un lion aux yeux d’H.achem.

5. Regardez autour de vous, les exemples de couple solides, et les exemples de couples divorcés et faite copier/coller.
Le reste, H.achem s’en charge, il suffit de Lui faire confiance.

Un petit midrach pour la conclure :

Une fois, une très riche Romaine vint demander à rabbi Yossi Bar Halafata :
« En combien de de jours D. a-t-il crée la terre? »

Il lui répondit :
« En six jours ».

Elle ajouta alors
« Et depuis, que fait-il ? »

Il lui répondit :
« Il arrange des mariages, telle jeune fille avec tel jeune homme ».

Elle lui demanda alors « Et c’est tout ce qu’il a à faire ?
Cela, moi aussi je peux le faire ! »
J’ai un certain nombre d’esclaves de deux sexes, en quelques heures je peux former des couples ».

Il lui répondit :
« Si à tes yeux cela paraît facile, à l’égard de l’Éternel c’est bien difficile, tel l’asséchement de la Mer Rouge ».
Il dit cela et parti.

Que fit-elle ?
Elle prit mille esclaves hommes et mille esclaves femmes, les rangea en deux rangées et décréta que tel épouserait telle et le mariage fut consommé le soir même.

Le lendemain commença le défilé :
« les uns blessés à la tête, l’autre l’œil au beurre noir, l’autre encore le bras cassé, l’autre boitant.
Elle leur demanda la cause et ils commencèrent à lui exposer leur griefs réciproques :
« celui-là ne me convient pas, celle-là n’est pas faite pour moi… »

Elle fit aussitôt appeler le rabbi Yossi Bar ‘Halafata et lui avoua : « Rabbi ! Votre Torah est une Torah de vérité ».