Chalom Rav,
- Je travaille en Israël dans une boite non pratiquante – je vois que la mézouza dans l’entrée de mon espace de travail ( je n’ai pas de bureau personnel ) n’est pas bien place et je doute que le parchemin sois cachère.
- Suis-je dans l’obligation de faire qq chose, ou est ce que c’est pas grave pour moi vu que ce n’est pas chez moi ?
- Que dit la Torah à propos de bébés qui naissent avec un moum ( bec de lièvre par exemple ) ;
- Est ce un tikoun ?
- Pour l’enfant ou pour la mère ?
- Au point de vue halakha décisionnaires ashkénazes, peut-on faire la srikat maarahot à la 22ème semaine de grossesse (je ne connais pas le terme en Français)
- J’ai entendu dire qu’il y a une Guemara qui dit que la néchama avant de descendre passe par plusieurs étapes ou on lui dit tu sera riche ou pauvre, etc… etc…
- Pouvez vous me donner la source ??
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à vos questions :
- Il y a une divergence d’opinion chez les décisionnaires pour savoir si un magasin ou un bureau doit avoir une mézouza à sa porte, c’est pourquoi la halakha fixe qu’on placera les Mézouzot à ce type d’endroit sans berakha.
- Dans votre cas, je pense que cela vaut la peine d’en toucher un mot à la direction, s’ils écoutent votre requête tant mieux, sinon tant pis.
- La Torah ne parle pas clairement de bébés qui naissent avec un moum, c’est-à-dire avec un défaut physique, mais il est clair que c’est un tikoun, et pour eux et pour leur entourage.
- Du point de vue de la halakha, dans la sekirat maarakhot, on ne fait que l’ultrason mais pas de ponction du liquide amniotique.
- La Guémara dans le traité Nida page 16B écrit :
- L’ange préposé à la grossesse s’appelle « Laïla », il prend la goutte et la présente devant Le Saint béni soit-Il et Lui dit :
- Seigneur du monde, qu’adviendra-t-il de cette goutte ?
- Sera-t-elle forte ou faible ?
- Sage ou imbécile ?
- Riche ou pauvre ?
- Mais il ne pose pas la question si elle sera juste ou impie, comme l’a dit Rabbi ‘Hanina :
- « Tout dépend du ciel sauf la crainte du ciel ».
- L’ange préposé à la grossesse s’appelle « Laïla », il prend la goutte et la présente devant Le Saint béni soit-Il et Lui dit :
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence : 10529
Date question sur Leava : 2012-11-26 09:11:58