J’ai remarqué qu’avant d’être réduits à l’impuissance par des actes « plus forts que nous » ce sont d’abord des »pensées plus fortes que nous » que le yetser hara fait germer dans notre cerveau et qui le

Cher Rav, je parcours régulièrement les questions posées par les internautes et je note à quel point nous sommes sous l’influence de comportements compulsifs, notamment en rapport avec les les interdits qui touchent la brit (pureté des yeux, zera levetala…) et la bouche (lachon hara, paroles impures). Je voulais faire part ici d’observations et d’ttitudes qui m’ont beaucoup aidées et qui apporteront peut-être un soutien aux internautes J’ai remarqué qu’avant d’être réduits à l’impuissance par des actes "plus forts que nous" ce sont d’abord des"pensées plus fortes que nous" que le yetser hara fait germer dans notre cerveau et qui le paralysent. Le but du yetse hara est de créer une sorte de schizophrénie par la "peur de commettre la faute" et de l’intensifier a un niveau tel qu’il nous fait perdre le contrôle. Le yetser hara s’appuie sur la peur qu’il engendre en nous. Si on réussit à ne pas laisser germer l’idèe, la peur ne surgit pas et le yetser hara est impuissant. Il faut apprendre à désarçonner le yetser hara avant qu’il nous fasse perdre le contrôle et la confiance en HM. La drame de la perte de "conscience" qui aboutit à la faute fait intervenir : – 2 acteurs : le yetser hara (l’illusionniste, le terroriste) et le nefesh (l’illusionné, le terrorisé). – notre néchama qui assiste au drame, impuissante. Il faut nous inverser le processus de l’illusion et nous appuyer sur la vérité en nous grâce à la prière à HM pour qu’il nous réveille de l’illusion et du mensonge. En résumé, il faut agir a 3 niveaux : – dès que l’idée de la faute s’infiltre dans notre esprit, – ne pas succomber à la peur pour ne pas donner de pouvoir au yetser hara – prier pour ne pas succomber à l’illusion. Il ne faut pas offrir de public aux séductions du yetser hara. Pas d’acteur, pas de film !