Chalom Rav,
J’ai plusieurs questions pratiques sur Roch Hachana :
- Pleurer, il ne faut pas se forcer, mais si ça sort, c’est magnifique…
Et si j’ai un élan de téchouva, c’est qu’Hakadoch Baroukh Hou me juge à ce moment…
Est-ce exact ? - Je ne dois pas rappeler mes fautes parce que je suis juger sur mon niveau de dvekout du moment ?
- Je ne dois pas faire de demandes sur ma vie personnelle au niveau gachmi ça serait gâcher le jour, mais plus prier pour mériter une grande élévation spirituelle ?
- Que faire pendant le chofar ?
Je sais qu’il y a des kavanot à avoir (je les ai déjà écrites dans mon siddour), mais à part ça ?
Merci rav
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Annaëlle,
Voici la réponse à vos questions:
- C’est exact.
Rabbénou Ari dit qu’au moment où on est le plus touché, D.ieu nous juge, et bien qu’on ne doit pas se forcer à pleurer, le fait qu’une personne ne pleure pas pendant Roch Hachana prouve que son âme n’est pas à un bon niveau.
- On ne rappelle pas nos fautes à Roch Hachana car c’est un jour de rigueur céleste (din), et il n’est pas séant, lorsque le roi vient nous juger, de rappeler nos péchés.
- Bien que le public fait quelques prières concernant la gachmiyout (la matérialité), étant donné que ce sont des prières qui sont inscrites dans le Siddour (livre de prière) et que tout le monde les dit, on allège la loi.
Mais a priori, spécialement à Roch Hachana, il ne faut pas faire de demandes matérielles.
Le Zohar dit que cela ressemble à des chiens qui crient « Hav, hav ! », comme un aboiement (Hav signifie, en araméen, donne-moi), et le fait de dire « Donne-moi de la parnassa (gagne pain), donne-moi de la santé » ressemble à des aboiements de chien.
Il faut tout simplement proclamer la grandeur d’Hachem, qu’Il est notre D.ieu et dont nous sommes le peuple.
Et ainsi, D.ieu nous juge favorablement.
- Pendant le chofar, il faut faire téchouva.
- D’après le Rav Ben Tsion Abba Chaoul Zatsal, pendant les deux arrêts qu’il y a entre les trois séries de chofar (Tachrat, Tachat, Tarat = 1 série), on fait un vidouï à voix basse.
- D’après le Rav Ovadia Yossef Zatsal, on n’a pas le droit de le prononcer, mais seulement de le penser.
- Pour plus de détails consultez le cours suivant.
Que D.ieu vous inscrive et vous signe rapidement dans le livre des Tsadkaniyot ! Amen.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Rabbénou Ari dit qu’au moment où on est le plus touché, D.ieu nous juge, et bien qu’on ne doit pas se forcer à pleurer, le fait qu’une personne ne pleure pas pendant Roch Hachana prouve que son âme n’est pas à un bon niveau.
Mais a priori, spécialement à Roch Hachana, il ne faut pas faire de demandes matérielles.
Le Zohar dit que cela ressemble à des chiens qui crient « Hav, hav ! », comme un aboiement (Hav signifie, en araméen, donne-moi), et le fait de dire « Donne-moi de la parnassa (gagne pain), donne-moi de la santé » ressemble à des aboiements de chien.
Il faut tout simplement proclamer la grandeur d’Hachem, qu’Il est notre D.ieu et dont nous sommes le peuple.
Et ainsi, D.ieu nous juge favorablement.
- D’après le Rav Ben Tsion Abba Chaoul Zatsal, pendant les deux arrêts qu’il y a entre les trois séries de chofar (Tachrat, Tachat, Tarat = 1 série), on fait un vidouï à voix basse.
- D’après le Rav Ovadia Yossef Zatsal, on n’a pas le droit de le prononcer, mais seulement de le penser.
- Pour plus de détails consultez le cours suivant.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 77985
Date de création : 2017-09-12 08:46:24