Bonjour Rav,
Suite à votre publication sur le blog de leava.fr, j’ai quelques questions sur le « zekher léma’hatsit hashékel » :
- Si une personne a de quoi payer les 7,5€ mais qu’elle donne 0,5€.
Cette personne est elle quitte a posteriori ? - Peut on payer le « zekher léma’hatsit hashékel » pour une autre personne que soit même, sans même qu’elle le sache ?
(car on sait très bien qu’elle ne le donnera pas…)
Est-ce qu’on rend cette personne quitte, même si elle n’a pas eu l’intention de s’en acquitter ? - Si on peut acquitter d’autres personnes, doit on donner en fonction des revenus des personnes (c’est à dire dois je donner 7,5€ par personne à acquitter, alors qu’elle aurait du donner 7,5€ ou bien je peux donner 0,5€ pour des personnes qui auraient du donner 7,5€?).
- Que doit on dire avant de donner (pour soit même et pour les autres) ?
Merci beaucoup Rav,
Joyeuses fêtes de Pourim
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Ben,
Voici les réponses à tes questions :
- Une personne est quitte si elle a donné 50 centimes d’euro.
- Oui, on peut donner le zékhèr léma’hatsit hachékèl pour une personne bien qu’elle ne le sache pas.
Néanmoins, le mieux est d’agir ainsi :
Donner le zékhèr léma’hatsit hachékèl à une autre personne en lui disant que lorsqu’elle prendra la pièce , qu’elle pense à faire un acte d’acquisition pour X.
Ensuite, on lui demande de nous déléguer pour la donner en zékhèr léma’hatsit hachékèl de la part de X.
- Non, le zékhèr léma’hatsit hachékèl, comme son nom l’indique, se fait en souvenir (zékhèr) du ma’hatsit hachékèl que donnaient les bené Israël jusqu’à ce que le temple soit détruit.
C’est au moyen de ce demi-shékèl que l’on recensait le nombre de juifs, c’est pourquoi il était nécessaire de donner cette somme, ni plus ni moins.
Aujourd’hui, on ne fait qu’un zékhèr, qu’un souvenir du don du ma’hatsit hachékèl ; on peut soit donner la valeur du demi-shékèl de l’époque (10 grammes d’argent pur), soit donner une demi-pièce de la monnaie en cours aujourd’hui.
Vu qu’il ne s’agit que d’un souvenir, cela n’a pas trop d’importance.
- Lorsqu’on le donne, il est bien de dire « zékhèr léma’hatsit hachékèl ».
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Néanmoins, le mieux est d’agir ainsi :
Donner le zékhèr léma’hatsit hachékèl à une autre personne en lui disant que lorsqu’elle prendra la pièce , qu’elle pense à faire un acte d’acquisition pour X.
Ensuite, on lui demande de nous déléguer pour la donner en zékhèr léma’hatsit hachékèl de la part de X.
C’est au moyen de ce demi-shékèl que l’on recensait le nombre de juifs, c’est pourquoi il était nécessaire de donner cette somme, ni plus ni moins.
Aujourd’hui, on ne fait qu’un zékhèr, qu’un souvenir du don du ma’hatsit hachékèl ; on peut soit donner la valeur du demi-shékèl de l’époque (10 grammes d’argent pur), soit donner une demi-pièce de la monnaie en cours aujourd’hui.
Vu qu’il ne s’agit que d’un souvenir, cela n’a pas trop d’importance.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 17155
Date de création : 2012-03-07 14:03:00