Bonjour Rav ,
si je me suis dis dans ma tete "il faut que je mette la tsedaka a chaque fois que j’ai une mauvaise chemirat enayim" et que juste apres , une seconde apres, je me suis rappelé que ce que j’ai dis pouvait etre un neder (a juste titre) et que j’ai tout de suite dit bli neder, est ce que j’ai quand meme fais un neder, ou bien c’est bon?
est ce qu’il aurait fallu que lehathila avant de penser a ce que je voulais faire, me mettre dans la tete que je ne penserai pas a un neder. je sais pas si j’ai été clair…
merci de votre reponse!
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Ben,
Il est écrit dans le Rambam chap.2 des lois concernant les serments alinéa 17 que celui qui a juré et pensait ce qu’il jurait et après qu’il s’est interdit une chose par un serment et il s’est immédiatement rétracté dans le temps de tokh kédé dibour (c’est-à-dire le temps de dire les 7 syllabes suivantes « chalom alékha rabbi ») et a dit « ce que j’ai dit n’est pas un serment » ou « je regrette » ou « je me rétracte » ou autre chose du même type signifiant qu’il s’autorise ce qu’il a voulu s’interdire, cette chose là est autorisée et le serment est déraciné et on le considère comme s’il s’est trompé dans ce qu’il a dit.
Le Choul’han Aroukh tranche aussi ainsi la halakha dans Yoré Déa chap.210, alinéa 3 :
« celui qui a fait un nédèr et que dans le temps de tokh kédé dibour s’est rétracté, le nédèr est annulé à condition qu’il ait dit cela en le prononçant mais s’il a simplement pensé dans son cœur qu’il se rétracte, cela n’a aucune valeur et le nédèr reste valable ».
Donc dans ton cas où tu as pensé donner à la tsédaka et d’après la halakha c’est un nédèr, étant donné qu’immédiatement dans le temps de tokh kédé dibour tu as dit bli nédèr donc ta pensée n’a pas la valeur d’un nédèr et tu n’es donc pas obligé de donner cet argent à la tsédaka.
Le mieux est que tu dises « dorénavant à chaque fois que je penserai donner à la tsédaka, ce ne sera pas un nédèr tant que l’argent ne sera pas arrivé dans les mains de la personne à qui je voulais donner cette tsédaka ».
Ainsi tu te sauves de beaucoup beaucoup de problèmes.
Des fois il arrive qu’une personne passe demander la tsédaka et le temps que l’on sorte l’argent de notre poche elle a disparu et étant donné que l’on a pensé lui donner il y a ici un nédèr et on ne trouve aucune solution comment le réaliser ce qui est un gros problème.
Donc le mieux est de poser cette condition et ainsi on se sort de tous ces problèmes car le nédèr n’aura de validité qu’au moment où on l’aura réalisé en donnant donc la tsédaka dans la main de la personne à qui on comptait la donner.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Chalom Ben,
Il est écrit dans le Rambam chap.2 des lois concernant les serments alinéa 17 que celui qui a juré et pensait ce qu’il jurait et après qu’il s’est interdit une chose par un serment et il s’est immédiatement rétracté dans le temps de tokh kédé dibour (c’est-à-dire le temps de dire les 7 syllabes suivantes « chalom alékha rabbi ») et a dit « ce que j’ai dit n’est pas un serment » ou « je regrette » ou « je me rétracte » ou autre chose du même type signifiant qu’il s’autorise ce qu’il a voulu s’interdire, cette chose là est autorisée et le serment est déraciné et on le considère comme s’il s’est trompé dans ce qu’il a dit.
Le Choul’han Aroukh tranche aussi ainsi la halakha dans Yoré Déa chap.210, alinéa 3 :
« celui qui a fait un nédèr et que dans le temps de tokh kédé dibour s’est rétracté, le nédèr est annulé à condition qu’il ait dit cela en le prononçant mais s’il a simplement pensé dans son cœur qu’il se rétracte, cela n’a aucune valeur et le nédèr reste valable ».
Donc dans ton cas où tu as pensé donner à la tsédaka et d’après la halakha c’est un nédèr, étant donné qu’immédiatement dans le temps de tokh kédé dibour tu as dit bli nédèr donc ta pensée n’a pas la valeur d’un nédèr et tu n’es donc pas obligé de donner cet argent à la tsédaka.
Le mieux est que tu dises « dorénavant à chaque fois que je penserai donner à la tsédaka, ce ne sera pas un nédèr tant que l’argent ne sera pas arrivé dans les mains de la personne à qui je voulais donner cette tsédaka ».
Ainsi tu te sauves de beaucoup beaucoup de problèmes.
Des fois il arrive qu’une personne passe demander la tsédaka et le temps que l’on sorte l’argent de notre poche elle a disparu et étant donné que l’on a pensé lui donner il y a ici un nédèr et on ne trouve aucune solution comment le réaliser ce qui est un gros problème.
Donc le mieux est de poser cette condition et ainsi on se sort de tous ces problèmes car le nédèr n’aura de validité qu’au moment où on l’aura réalisé en donnant donc la tsédaka dans la main de la personne à qui on comptait la donner.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 21723
Date de création : 2012-12-24 23:12:37