Chalom Rav Chaya,
J’ai un problème avec la porte électrique de mon immeuble… et pour résoudre cela, il existe une solution très onéreuse… alors j’ai pensé à une solution palliative qui m’a fait penser à autre chose :
J’ai pensé à demander à un goy, mais le problème est qu’il est interdit de lui dire cela, même avant Shabbat. Par contre, on peut lui dire « pourquoi ne l’as-tu pas fais la semaine dernière ? » afin qu’il comprenne.
Mais question alors, pourquoi il devait le faire la semaine dernière ? Il aurait fallu donc lui expliquer qu’on n’a pas le droit d’appuyer sur le bouton pour sortir et entrer durant Shabbat. Or, on n’a pas le droit d’enseigner la Torah à un goy.
Sauf exception : s’il est en cours de conversion !
Alors j’ai pensé, tiens – voilà une bonne idée !! J’ai fait un tour sur le site du consistoire, et apparemment la personne qui souhaites se convertir doit trouver un tuteur pour l’aider dans cette démarche.
D’où l’idée de devenir tuteur d’une personne qui souhaites se convertir.
Un bon arrangement à l’amiable ?!
Qu’en pensez-vous ? Je sais aussi que de nombreuses personnes non-juives regardent vos cours… si c’est une bonne idée, pensez-vous que les personnes en voie de conversion qui vont sur votre site pourrai être intéressés ? Et si oui, comment pourrait-on nous mettre en contacte en fonction des régions ? En tous les cas je penses qu’il serait préférable que ce soit une personne plutôt jeune (maxi 30ans), et évidemment une personne du même sexe que celle du juif qui a besoin d’elle Et Béézrat Hachem, ceci est beaucoup plus sympa qu’une minuterie sur une porte !!! Merci de votre lecture Yéhouda
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Yéhouda,
La solution est simple :
L’interdiction d’enseigner la Torah à un non-juif n’inclut pas le fait d’expliquer à un non-juif qu’on n’a pas le droit d’appuyer sur le bouton pendant Chabbat ; lorsqu’on dit qu’il est interdit d’enseigner la Torah à un non-juif, cela signifie de lui expliquer le pourquoi et le comment en détails en lui montrant des versets etc.
Mais si on dit simplement qu’il est interdit de faire ceci ou cela, il n’y a aucun problème.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Chalom Yéhouda,
La solution est simple :
L’interdiction d’enseigner la Torah à un non-juif n’inclut pas le fait d’expliquer à un non-juif qu’on n’a pas le droit d’appuyer sur le bouton pendant Chabbat ; lorsqu’on dit qu’il est interdit d’enseigner la Torah à un non-juif, cela signifie de lui expliquer le pourquoi et le comment en détails en lui montrant des versets etc.
Mais si on dit simplement qu’il est interdit de faire ceci ou cela, il n’y a aucun problème.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 19826
Date de création : 2012-10-30 13:10:25