J’ai fait téchouva à 49 ans et c’est difficile de tout apprendre. Pourriez-vous donner des chiourim pratiques sur la bédika des aliments, la tsniout, la ‘halla…?

cher Rav Ron Chaya, comme mon fils SAMUEL je suis devenue un fan de vos chiourim car ils sont clairs, convaincants,vivants et plein de notre humour. vous faites un travail essentiel pour aider ceux qui sont dans les ténèbres de l’assimilation. en particuliervotre chiour la preuve irréfutable est lumineux et extrêment utile. c’est surtout un judaïme que chaque juif peut adopter sans crainte d’être plus ou moins jugé péjotativement par de très braves gens certains de détenir la vérité certains d’appartenir à de grandes familles dont les baalé téchouva sont par définition implicitement exclus. à mon sens vous ouvrez les portes du judaïsme le plus authentique. permettez moi toutefois une question: j’ai fait téchouva à 49 ans après un parcours ardu car je venais d’une famille vraiment très sympathique mais totalement assimilée de Tunis où j’ai vécu jusqu’à mes 20 ans. Rav Daniel HEYMANN m’a dit que j’avais fait un hidouch et non une téchouva puisque je ne savais rien, vraiment rien de notre héritage. c’est avec une joie sans pareille que j’ai appris ce qu’était chabbat ,les fêtes,la sniout et me suis mise à étudier le Houmach pour transmettre notre savoir à mes deux fils que j’avais prénommés DAVID et SAMUEL avant ma téchouva. besrat H’ ils ont pris le bon chemin.. ils ne sont pas mariés pour l’instant mais cela viendra car H’ pourvoira comme il m’a amenée à faire téchouva. je voudrais vous demander pour quelle raison nous bénéficions de magnifiques chiourim de pensée juive sur internet ,ce qui est vital, mais qu’ il n’y a jamais de chiourim pratiques sur des questions fondamentales pour celles qui viennent de loin comme moi: je veux parler de la cacherout, le ménage de Pessah, comment s’habiller, comment se comporter, bref comme FAIRE pour être une vraie bath ISRAËL. par exemple montrer sur une vidéo la bédika des lentilles, des épinards, des laitues… ces connaissances ne sont pas théoriques mais pratiques et elles ne se transmettent plus hélas de mère en fille; le choulhan harouh n’est pas simple à comprendre pour celle qui vient de si loin, par exemple faire des hallot ce n’est pas une recette culinaire mais une braha et cela ce n’est guère facile à comprendre. vous qui faites tant pour ceux qui n’ont pas eu d’éducation juive et qui ont vécu longtemps comme des goïm, ne pourriez vous pas apporter ces connaissances pratiques aux bath ISRAËL comme moi qui sont en clair carrément paumées devant les conseils confondant les halahot et les minaguim des braves dames qui nous entourent avec affection. et même si l’on appelle un RAV pour ces questions les réponses sont ponctuelles et théoriques, on n’explique pas par téléphone la bédika des légumes, ce que veut dire chercher le hametz pratiquement par exemple. bref dans le monde francophone la priorité est donnée à la pensée juive alors que nous avons dit au HAR SNAÏ: naassé vénichma donc apprenons comment faire pour se comporter en juive au quotidien. bravo encore pour vos merveilleux chiourim et merci de répondre à cette cheïla. avec tout mon respect le plus sincère, mme jacqueline sarah uzan

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Jacqueline Sarah,

Tu as entièrement raison, la halakha est extrêmement importante. J’ai très envie de mettre beaucoup plus de cours de halakha sur le site, mais cela nécessite beaucoup de temps de préparation. Mais je retiens bien ta suggestion. Sache qu’il y a déjà une quinzaine de cours de halakha sur le site.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 3340
Date de création : 2008-07-29 09:07:07