Cher Rav Chaya,
- Depuis les événements actuels les gens ont de plus en plus peur de ce qui va se passer.
On m’a dit comme quoi, il arrivera un jour ou les musulmans domineront les juifs durant 13 ans, qu’adviendra t’il de nous alors puisque leur seul but est de nous faire souffrir et de nous tuer ?
Et cela voudrait-il dire alors que Messie ne viendra pas avant dans 13 ans ? - Lorsqu’on parle de destruction d’Ashdod, Ashkelon, Gaza et ses provinces dans Amos a propos des ennemis d’Israël, cela voudrait-il dire que ces villes seront des peuples des juifs ?
Car l’on m’a explique que des juifs mourront également pour cacher le miracle.
Ça se contredit. - Est ce que les pauvres existeront toujours après la venue du messie ?
On dit d’un côté que la mitsva de tsedaka reste.
Donc on comprend de là qu’il y aura encore des pauvres et d’un autre cote on dit que les goyim donneront de l’argent aux juifs.
Donc de la on comprend aussi qu’il n’y aura plus de pauvres.
Ça parait contradictoire.
Merci de me répondre car depuis cette guerre, toutes ces question me turlupinent, on vit dans la peur de voir a nouveau les missiles tomber et l’on ne sait plus quoi penser ni ou aller.
Et quand on a des tout petits bébés c’est encore plus angoissant de vivre en situation de guerre.
Merci.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Ra’hel,
Voici la réponse à tes questions.
- A ce que je sache, aucun texte ne dit une chose pareille, et même si un texte pareil existait, plusieurs des plus grands rabbins du peuple d’Israël ont dit que les souffrances d’enfantement du Messie sont, en très grosse majorité, déjà passées dans la Shoa.
- Cette prophétie de Amos ne concerne pas l’actualité.
- Les pauvres existeront toujours après la venue du Messie, mais un pauvre ne signifie pas quelqu’un qui n’a pas d’argent, c’est quelqu’un qui manque de quelque chose.
On peut manquer d’argent, c’est le plus petit manque qui existe sur terre, on peut manquer d’affection, on peut manquer surtout de savoir.
Et il y aura encore des gens qui manqueront de savoir à l’époque messianique, et ce sera à nous, à Am Israël, d’aller leur enseigner.
En conclusion, il ne faut surtout pas que tu t’inquiètes, au contraire, aujourd’hui il est ridicule de s’inquiéter après qu’on ait vu les si grands et si beaux miracles que D. nous a faits lors de la dernière guerre, des miracles qui depuis des milliers d’années n’ont pas eu lieu.
A ce titre, j’espère que tu as vu les deux cours que j’ai fait sur le sujet « Le chant de Gaza » et « Le bouclier d’Israël ».
Quoi qu’il en soit, la mitsva la plus importante à l’approche de l’époque messianique est la émouna en D., alors renforce-toi là-dedans, et tu n’angoisseras plus du tout.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
On peut manquer d’argent, c’est le plus petit manque qui existe sur terre, on peut manquer d’affection, on peut manquer surtout de savoir.
Et il y aura encore des gens qui manqueront de savoir à l’époque messianique, et ce sera à nous, à Am Israël, d’aller leur enseigner.
En conclusion, il ne faut surtout pas que tu t’inquiètes, au contraire, aujourd’hui il est ridicule de s’inquiéter après qu’on ait vu les si grands et si beaux miracles que D. nous a faits lors de la dernière guerre, des miracles qui depuis des milliers d’années n’ont pas eu lieu.
A ce titre, j’espère que tu as vu les deux cours que j’ai fait sur le sujet « Le chant de Gaza » et « Le bouclier d’Israël ».
Quoi qu’il en soit, la mitsva la plus importante à l’approche de l’époque messianique est la émouna en D., alors renforce-toi là-dedans, et tu n’angoisseras plus du tout.
Rav Ron Chaya
Référence : 5259
Date question sur Leava : 2009-02-23 10:02:32