J’ai entendu plusieurs fois que contrairement aux hommes, les femmes n’étaient que très rarement des âmes réincarnées. Je peux comprendre qu’on peut expliquer cela pour les hommes, en tant que réparation; mais qu’en est-il de ces femmes ? N’ont elles pas

Bonjour Rav,
Je me pose quelques questions :
1/ J’ai entendu plusieurs fois que contrairement aux hommes, les femmes n’étaient que très rarement des âmes réincarnées.
Je trouve cela étrange, car je peux observer que beaucoup de femmes n’ont pas du tout le même point de départ « égal ».
Sans même parler de toutes ces femmes vendues en esclavage en Irak, les centaines de fillettes enlevés par Boko Haram, toutes celles qui meurent de faim en Afrique, on peut facilement observer de nettes différences entre les femmes des différentes familles occidentales ; certaines naissent dans des familles a peu prés « tranquilles », d’autres pas du tout.
Je peux comprendre qu’on peut expliquer cela pour les hommes en tant que réparation, mais qu’en est-il de ces femmes ? N’ont elles pas de tikoun à accomplir ?
(mis à part le fait de devoir construire leur vie avec leur mazal)
Questions pratiques :
2/ Si on fait la fait la prière chez nous et qu’on est tout seul dans la maison, a-t-on le droit de lire la Amida à voix haute ?
3/ Sur vos récents mini-cours , ne doit-on pas faire nétilat yadaim en sortant des toilettes ? Si non, pourquoi ?
Merci infiniment pour vos réponses,
Nathan

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Nathan,
Voici les réponses à tes questions :
1)      Cela fait partie du grand tikoun que doit faire toute l’humanité après le péché originel.
Une fois le péché fait, le mal a une emprise sur le monde, et un des moyens de se défaire de cette emprise est la souffrance, D.ieu nous en préserve.
2)    Si on fait la prière chez soi, on devra néanmoins dire la amida à voix basse, c’est-à-dire en chuchotant car sinon, les forces spirituelles négatives présentes « attrapent » notre prière, D.ieu nous en préserve.
3)    Il suffit de se laver les mains 6 fois en alternance sous le jet d’eau. Il y aura une mesure de piété à le faire avec un ustensile. L’impureté des toilettes n’est pas comparable à celle de la nuit lorsqu’on se lève le matin, ou à celle qu’on veut faire partir des mains lorsqu’on s’apprête à manger du pain.
Chabbat Chalom.
Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 34171
Date de création : 2015-01-30 11:16:54