J’ai bloqué sur un examen et ma mère pense que je me prends trop la tête mais la Torah n’attend-elle pas d’un homme qu’il se pose beaucoup de questions ?

Shalom Rav Ron Chaya,

J’ai bloqué sur un dm en histoire cette semaine, et ma mère m’a dit :

 »mon fils, tu te prends trop la tête,
tu cherches toujours la difficulté là où il n’y en a pas,
tu as une bonne ‘hokhma »,

la Torah ne demande -t-elle pas ca d’un homme ?
Qu’il se pose sans arrêt beaucoup de questions?

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom David,

Hazal nous ont dévoilé que le mot Adam a la même guématria que « mah », qui signifie « quoi » ; c’est-à-dire que l’essence même d’un être humain est de poser des questions.

Le mot « ‘hokhmah » (sagesse) est composé des deux mots « ko’ah » (puissance ou force) et « mah » c’est-à-dire la puissance et la force de se poser des questions.

Par contre, le mot « béhéma » qui signifie « animal » en hébreu, est constitué des mots « ba » et « mah » : en elle (ba) est la question (mah), c’est-à-dire qu’il ne pose aucune question, tout reste en lui, on ne peut parler que d’instinct.

  • L’animal ne peut pas se projeter hors de lui-même et se demander qui il est, que faut-il faire et où est la vérité.
  • La vérité ne peut s’acquérir qu’avec des questions, c’est pour cela que l’étude de Torah se fait toujours en questions-réponses, car sans questions, il n’y a pas de réponses et sans réponses, la vie ne vaut pas la peine d’être vécue…

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 12481
Date de création : 2011-03-17 23:03:42