Bonjour Rav,
- Si quelqu’un est en train de s’étouffer ou a besoin d’aide et que je suis au milieu de la amida ou du birkat hamazone (par exemple), je vais immédiatement secourir la personne.
Lorsque celle ci est secourue, je reprends la amida et le birkat là où je m’étais arrêté ?Si je suis passé par les toilettes pour secourir la personne, je fais d’abord netilat sans berakha puis après je retourne faire la tefila ?
- Si pendant que je n’étais pas chez moi un non-Juif est venu chez moi et a touché une bouteille de vin (il ne l’a pas ouvert, juste déplacé) ce vin est permis à la consommation ?
Merci beaucoup.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Dans tous les cas où on s’est interrompu dans la Amida ou le birkat hamazone, que ce soit malgré nous ou volontairement (et dans le cas où il s’agit d’aller secourir une personne, cela s’appelle « malgré nous »), tout dépend de la durée de l’interruption.
Si elle était plus longue que le temps qu’il nous faut personnellement pour finir la Amida ou le birkat hamazone, alors on doit reprendre depuis le début du texte en question ; en revanche, dans le cas contraire, on reprendra à l’endroit de l’interruption.
Si on passe par les toilettes, avant de reprendre, on fera nétila sans berakha
(Halikhot Olam du Rav Ovadia Yossef Zatsal, tome 1, pages 166 à 168).
- Si la bouteille était fermée (même d’une façon où il peut l’ouvrir facilement), le vin est permis.
Si la bouteille était ouverte, le vin est aussi permis, sauf si on sait que le non-juif a secoué la bouteille.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Si elle était plus longue que le temps qu’il nous faut personnellement pour finir la Amida ou le birkat hamazone, alors on doit reprendre depuis le début du texte en question ; en revanche, dans le cas contraire, on reprendra à l’endroit de l’interruption.
Si on passe par les toilettes, avant de reprendre, on fera nétila sans berakha
(Halikhot Olam du Rav Ovadia Yossef Zatsal, tome 1, pages 166 à 168).
Si la bouteille était ouverte, le vin est aussi permis, sauf si on sait que le non-juif a secoué la bouteille.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 75733
Date de création : 2017-04-25 12:45:30