Chalom,
1) Vous dites que il vaut mieux se faire tuer que d’avoir un contact physique avec une femme qui nous procurerais du plaisir même un toucher de main…
Alors pourquoi dans ki tetse on parle du cas où un homme va avec une femme et qu’il aura l’obligation de se marier avec elle et lui donner 50 shekel pourquoi on ne parle pas de la punition qu’ils ont ?
On a l’impression que il se marie avec elle et que il n’a pas fait de faute ?
2) De plus dans le même sujet est ce que quelqu’un qui avait l’habitude de faire des attouchement sur sa copine et qui décide de s’arrêter juste à des bisou (qui procure plaisir) y a t’il une progression ou halakhikement c’est la même chose.
Dans un monde ou tout le monde couche avec sa copine et que moi je me restreins que a des bisous n’est ce pas une progression ?
Et Hachem peut-Il juger de la même manière quelqu’un qui fait la bise à Paris et quelqu’un qui fait la bise à bnei brak ?!
Merci beaucoup
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Les interdits sexuels pour lesquels il est préférable de se faire tuer plutôt que de transgresser n’impliquent pas qu’à chaque fois qu’ils ont été transgressés, nous sommes coupables de mort.
Par exemple, une relation avec une femme nida, même notre femme, est sanctionnée par le caret mais non par la mort du Beth-din ; néanmoins, si on nous menace de nous tuer faute d’avoir une relation de ce type, on doit se laisser tuer.
Il y a donc une nuance entre la sanction – qui n’est pas toujours la mort – et le fait de devoir se laisser tuer plutôt que de transgresser, même si cette faute n’est pas sanctionnée par la peine capitale.
Dans le cas de l’homme qui doit payer l’amende de 50 Shékèls, il a transgressé un péché qui n’est pas sanctionné par la mort du Beth-din – car ce n’était pas une femme mariée – ; néanmoins, le péché a eu lieu, et il aurait dû préférer se laisser tuer au lieu de transgresser (car elle était nida et il s’agit d’un interdit pour lequel on doit préférer se faire tuer plutôt que de le transgresser).
De plus, si deux témoins l’avaient averti de ne pas fauter suite à quoi il fauta malgré tout, il recevra les 39 coups.
- Il est clair qu’il est beaucoup moins grave d’embrasser que de faire d’autres actes sexuels (exceptée la relation elle-même).
Chaque progression est extrêmement précieuse aux yeux de D.ieu, Il prend en compte tous les paramètres de difficulté, la société dans laquelle nous nous trouvons, notre background éducatif, etc.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Par exemple, une relation avec une femme nida, même notre femme, est sanctionnée par le caret mais non par la mort du Beth-din ; néanmoins, si on nous menace de nous tuer faute d’avoir une relation de ce type, on doit se laisser tuer.
Il y a donc une nuance entre la sanction – qui n’est pas toujours la mort – et le fait de devoir se laisser tuer plutôt que de transgresser, même si cette faute n’est pas sanctionnée par la peine capitale.
Dans le cas de l’homme qui doit payer l’amende de 50 Shékèls, il a transgressé un péché qui n’est pas sanctionné par la mort du Beth-din – car ce n’était pas une femme mariée – ; néanmoins, le péché a eu lieu, et il aurait dû préférer se laisser tuer au lieu de transgresser (car elle était nida et il s’agit d’un interdit pour lequel on doit préférer se faire tuer plutôt que de le transgresser).
De plus, si deux témoins l’avaient averti de ne pas fauter suite à quoi il fauta malgré tout, il recevra les 39 coups.
Chaque progression est extrêmement précieuse aux yeux de D.ieu, Il prend en compte tous les paramètres de difficulté, la société dans laquelle nous nous trouvons, notre background éducatif, etc.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 73472
Date de création : 2016-11-23 16:52:07