Bonjour Rav Ron Chaya,
J’ai deux question une auquel je n’arrive pas à trouver de réponse, et une autre dans lequel je ne sais pas si c’est grave ou pas.
- Pourquoi la Torah dans Béréchit dit
« Qu’il n’est pas bon pour un homme de rester seul et c’est pour cela qu’Hachem à crée la femme pour la mettre auprès de l’homme ».
Ainsi l’homme sera complet et pourra enfin être appelé Homme par la Torah.
Alors pourquoi il est si difficile de trouver son mazal ?
Si cela n’est pas bon pour l’homme, Hachem dans sa grande bonté ne devrait-IL pas faire en sorte que cela soit plus facile ?
Pour éviter que l’homme reste trop longtemps seul et que ça ne face pas d’avéra mine HaTorah ? - On dit qu’il est mieux de faire des chiddoukh quand on arrive à l’âge on l’on commence à s’intéresser au mariage et donc pour pouvoir faire des rencontres homme femme.
Mais voila je n’aime pas du tout cette façon de faire pour rencontrer une personne, avoir un ou une intermédiaire à chaque fois etc…
Alors est ce grave de ne pas aimer cette pratique ?
Est ce que le fait de refuser de faire des chiddoukhs peut encore plus éloigner son mazal ?Je ne dit pas que je refuse qu’on me présente une personne mais la seule chose c’est que je ne veux pas d’intermédiaire ni autres, et faire les choses par moi même et sans rendre de compte à personne.
Donc est ce grave ?
En vous remerciant par avance Rav pour vos réponses.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Il est écrit au début du traité Sota qu’il y a une contradiction, d’un côté il est marqué que le zivoug c’est-à-dire trouver qui sera son conjoint est difficile comme l’ouverture de la mer lors du passage d’Israël dans la mer rouge et d’un autre côté il est marqué que 40 jours avant la création de l’embryon une voix sort du ciel et annonce : « le fils de untel sera marié à untel ».
La Guémara répond qu’il n’y a pas de contradiction entre ces deux sentences, l’une parle du premier mariage, l’autre du deuxième.
– Le premier mariage se fait facilement car dès l’origine Hachem a déjà fixé l’identité de notre âme-sœur ;
– Le deuxième dépend des mérites de la personne car rien n’est défini.
La Kabbala explique ce passage :
La Guemara dit qu’il ne s’agit pas d’un premier ou deuxième mariage dans la même vie mais dans deux vies différentes. C’est-à-dire dans la première incarnation la personne se marie et trouve son zivoug très facilement par contre dans la deuxième il porte la trace des péchés de sa première incarnation pour laquelle il a dû se réincarner dans cette deuxième vie et ce sont ces péchés qui l’empêchent de trouver son zivoug rapidement.
La souffrance qu’il endure pour trouver son zivoug est la réparation des bêtises faites dans l’incarnation passée.
Donc la chose à faire dans l’incarnation présente et de ne surtout pas retomber dans le piège et faire encore d’autres péchés et surtout ne pas faire des péchés sexuels qui sont les péchés les plus graves, de se retenir, souffrir en silence et ainsi quand il aura par cette souffrance réparer ce qu’il devait réparer Hachem lui amènera immédiatement son zivoug.
- Il n’est pas interdit de rencontrer son mazal par un autre biais que le chiddoukh néanmoins cela est déconseillé.
Premièrement :
La rencontre organisée à fin de mariage est beaucoup plus simple comme moyen de ne pas se tromper car cela évite tous les jeux de séductions.
On sait très bien pourquoi on se rencontre, à quelle fin, chacun va expliquer à l’autre qui il est et quel type de personne il recherche.
Deuxièmement :
L’intermédiaire est très important.
Pourquoi ?
Car des fois, il y a des messages que l’intermédiaire fera passer de l’un à l’autre que les deux personnes n’auraient pas pu se dire directement l’un à l’autre.
Souvent il y a un petit problème à régler, mais celui qui a ce problème ne le sait pas, la personne qu’il rencontre ne le lui dit pas, et à cause de ce bête petit problème qui aurait pu facilement être résolu, le chidoukh tombe à l’eau alors qu’elle aurait pu aboutir à un mariage heureux.
Dans cette mesure il est extrêmement conseillé d’avoir un intermédiaire qui saura bien « naviguer » et par ses conseils et remarques fera en sorte que le mariage aboutisse.
Mais comme je l’ai dis cela n’est pas indispensable, cela est seulement très très conseillé.
Pour plus de détails sur le chiddoukh consulte les cours suivants :
- Bien choisir son mazal
- Critères de choix du Conjoint
- Amour spontané
- Chiddoukh : mode d’emploi !
- Chiddoukh : encore…
- Comment ne pas se marier à l’aveuglette ?
- …
Au revoir,
Rav Ron Chaya
La Guémara répond qu’il n’y a pas de contradiction entre ces deux sentences, l’une parle du premier mariage, l’autre du deuxième.
– Le premier mariage se fait facilement car dès l’origine Hachem a déjà fixé l’identité de notre âme-sœur ;
– Le deuxième dépend des mérites de la personne car rien n’est défini.
La Kabbala explique ce passage :
La Guemara dit qu’il ne s’agit pas d’un premier ou deuxième mariage dans la même vie mais dans deux vies différentes. C’est-à-dire dans la première incarnation la personne se marie et trouve son zivoug très facilement par contre dans la deuxième il porte la trace des péchés de sa première incarnation pour laquelle il a dû se réincarner dans cette deuxième vie et ce sont ces péchés qui l’empêchent de trouver son zivoug rapidement.
La souffrance qu’il endure pour trouver son zivoug est la réparation des bêtises faites dans l’incarnation passée.
Donc la chose à faire dans l’incarnation présente et de ne surtout pas retomber dans le piège et faire encore d’autres péchés et surtout ne pas faire des péchés sexuels qui sont les péchés les plus graves, de se retenir, souffrir en silence et ainsi quand il aura par cette souffrance réparer ce qu’il devait réparer Hachem lui amènera immédiatement son zivoug.
Premièrement :
La rencontre organisée à fin de mariage est beaucoup plus simple comme moyen de ne pas se tromper car cela évite tous les jeux de séductions.
On sait très bien pourquoi on se rencontre, à quelle fin, chacun va expliquer à l’autre qui il est et quel type de personne il recherche.
Deuxièmement :
L’intermédiaire est très important.
Pourquoi ?
Car des fois, il y a des messages que l’intermédiaire fera passer de l’un à l’autre que les deux personnes n’auraient pas pu se dire directement l’un à l’autre.
Souvent il y a un petit problème à régler, mais celui qui a ce problème ne le sait pas, la personne qu’il rencontre ne le lui dit pas, et à cause de ce bête petit problème qui aurait pu facilement être résolu, le chidoukh tombe à l’eau alors qu’elle aurait pu aboutir à un mariage heureux.
Dans cette mesure il est extrêmement conseillé d’avoir un intermédiaire qui saura bien « naviguer » et par ses conseils et remarques fera en sorte que le mariage aboutisse.
Mais comme je l’ai dis cela n’est pas indispensable, cela est seulement très très conseillé.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 20046
Date de création : 2012-07-30 15:07:44