Rav,
je me pose une question :
Dans la kétouba, il est dit que l’homme devra nourrir et vêtir sa femme.
En étant « Avrekh », comment cela sera-t-il possible de le faire puisque c’est le contraire qui se produit ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Sarah,
- Lorsqu’une femme travaille, le fruit de son travail revient à son mari, donc il profite de l’argent et il peut, et il doit, avec cet argent, nourrir et vêtir sa femme.
- Lorsqu’une femme se marie avec un Avrekh, elle sait très bien qu’elle s’engage quelque part à travailler pour que son mari puisse étudier la Tora et néanmoins l’argent qu’elle gagne est la propriété de son mari.
- Quoi qu’il en soit, il n’y a rien de contraire à la kétouba dans la mesure où l’homme utilise l’argent que gagne sa femme, et qui lui appartient, pour subvenir aux besoins de sa femme ; et la femme est d’accord avec cela lorsqu’elle se marie avec un Avrekh.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
- Il est écrit dans les Pirké Avot que l’homme ne doit pas seulement étudier la Torah mais doit également travailler…
Donc comment expliquer les personnes qui étudient tous les jours aux collels etc. et que les Rabbanim les encouragent ? - La parnassa des Avrékhim :
N’y a-t-il pas un problème de kavod de voir des Avrékhim exercer des petits métiers les métiers les plus bas de l’échelle sociale ? - La réussite d’une personne ne se mesure pas à sa situation financière mais à sa pratique des mitsvot… mais il faut de l’argent !
Comment concilier cela ?
Référence Leava : 9783
Date de création : 2010-06-28 17:06:38