Chalom Rav…
Je me questionne…
- Il a des jours ou j’ai envie de faire le service Divin pour chaque chose et avec cœur et joie, et ou, je me sens proche d’Hachem et…
- D’autres jours ou j’ai « la flemme » de faire les tefilot, berakhot, etc., donc je les fait mais pas avec kavana et en bâclant parfois .
Et je n’aime pas ça !
J’aimerai être proche d’Hachem tout les jours et aussi tout les jours aimer le servir et pas par « flemme » comme pour certains jour.
Si vous avez une solution..
Merci beaucoup
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Vous êtes tout à fait normal, tout le monde vit cela.
Personne ne monte de façon linéaire, personne n’est constamment proche d’Hachem sans avoir des moments de baisse.
Chez tout le monde c’est comme cela, du plus grand Tsadik au plus éloigné.
Chaque fois que l’on veut se rapprocher d’Hachem, cela va en dents de scie ; il y a des haut et des bas sans cesse, toute la vie.
D’ailleurs, même la Kabala en parle, elle appelle cela « katnout hamo’hine » et « gadlout hamo’hine » :
la petitesse de la spiritualité
et
la grandeur de la spiritualité.
Le Rav Wolbe Zatsal cite une lettre de Rabbénou Tam, un des plus grands Rabbins de l’Histoire, un petit fils de Rachi, qui lui-même parle de yémé ha-ahava et yémé ha-sina, des jours d’amour de Torah et d’Hachem et des jours de haine.
Carrément de haine, alors qu’on parle d’un des grands Tsadikim de toute l’Histoire.
Il est donc normal qu’il y ait des hauts et des bas, mais il faut se travailler à ce qu’il y ait plus de hauts et moins de bas ; et aussi, dans les périodes de « bas », ne pas trop se laisser aller.
Rétrograder :
Au lieu de rouler en cinquième, on roule en deuxième.
Mais on n’est pas en roue libre sans rien faire et risquer de « partir dans le décor ».
On continue à faire des choses avec moins de cœur et moins de sentiment de proximité avec Hachem, mais on continue à rester de bons Juifs, à ne pas faire de péchés, et à faire les mitsvot le mieux possible.
Il vaut aussi beaucoup la peine de prier Hachem qu’Il nous aide dans ce sens-là.
Que D.ieu vous aide !
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Personne ne monte de façon linéaire, personne n’est constamment proche d’Hachem sans avoir des moments de baisse.
Chez tout le monde c’est comme cela, du plus grand Tsadik au plus éloigné.
D’ailleurs, même la Kabala en parle, elle appelle cela « katnout hamo’hine » et « gadlout hamo’hine » :
et
la grandeur de la spiritualité.
Carrément de haine, alors qu’on parle d’un des grands Tsadikim de toute l’Histoire.
Au lieu de rouler en cinquième, on roule en deuxième.
Mais on n’est pas en roue libre sans rien faire et risquer de « partir dans le décor ».
Que D.ieu vous aide !
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 82168
Date de création : 2018-05-28 08:42:49