Hachem m’a permis de faire téchouva mais mon rythme de prière et mes pleurs sont en décalage avec l’office. Comment faire?

Cher RAV

Voila 2 ans qu’Hachem à eu pitié de mois et m’a permis de faire une extraordinaire techouva, ou se mêle : chagrin, joie, pleurs et amour.

Chaque matin pendant chaarit ,à un passage ou a un autre, j’éclate en sanglots et me sens alors très proche d’Hachem.

Comment allez prier a la syna avec la communauté alors que mon rythme et mes pleurs sont en décalage avec l’office ?

Je connais l’importance de ne pas rester isolé du klal et suis très perturbé de me pas pouvoir faire le kaddish.(peut-on faire le kaddich seul et même si cela n’a aucune valeur ou est ce totalement interdit ?)

D’un autre cote je ne veux pas perdre cette proximité avec Hachem sans laquelle je me sentirai « anéanti ».

Quelle est votre solution pour sortir de ce dilemme, d’avance je vous remercie du temps précieux que vous nous accordez.

 

Réponse du Rav Ron Chaya :

Chalom,

L’essentiel pour faire sa tefila en tsibour est de commencer la amida avec le public.

Donc tu vas à ton rythme, c’est-à-dire que tu peux venir une demi-heure, une heure, ou voire deux heures avant la prière et aller à ton rythme, l’essentiel c’est de commencer la amida avec eux, et tu peux finir aussi deux ou trois heures après eux, l’essentiel c’est que tu ais commencé la amida avec eux.

Tu diras les kaddichim que tu peux, et ceux que tu auras raté parce que tu étais au milieu de ta amida, ce n’est pas grave.

Essaie de pleurer sous ton talith, sans qu’ils se rendent compte, car la relation avec D., pour être riche, doit être discrète.

Au revoir,
Rav Ron Chaya.

 

Référence : 8717
Date question sur Leava : 2010-03-12 09:03:01