Chalom,
- On dit qu’Hachem a créé le monde parce qu’Il est bon.
- Or la bonté n’existe que si l’on peu donner.
- Il a donc créé des créatures à qui donner, dont l’homme à qui il a donné le libre-arbitre.
- Ainsi, l’Homme peut mériter le bien et n’a pas a goûter au « pain de la honte », pouvant ainsi jouir d’un véritable plaisir qu’il aura acquis par le biais de ses efforts et de son travail.
Ma question est la suivante:
Et s’il échouait ?
Si l’Homme et de manière plus général,l’humanité de parvenait pas à vaincre le yester hara ?
L’humanité serait donc condamné à la pire des souffrances, celle de savoir ce qui était à notre portée et de ne pas avoir été capable de le saisir.
Or Hachem n’a pas crée le monde et l’homme pour au final le faire souffrir mais au contraire pour lui faire » plaisir ».
Hachem aurait-Il besoin de l’Homme pour réussir son projet ?
Cela semble pourtant être un blasphème de dire que Hachem ait besoin de l’Homme !
Le libre-arbitre ne serai pas quelque part cette fameuse pierre que Hachem a crée et qu’il ne peut soulever ?
Hachem était-Il « forcé » par sa nature de bonté de créer l’Homme ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Gabriel,
Hachem n’était pas forcé, mais Il voulait.
- Pourquoi Il voulait ?
Parce qu’Il voulait.
Contrairement à l’homme qui veut toujours pour une raison extérieure à lui-même qui le motive et l’incite malgré lui, Hachem n’a aucune contrainte et décide sans aucune raison extérieure.
- Pourquoi veut-Il ?
Parce qu’Il veut, tout simplement, et c’est la raison la plus raisonnable et la plus contraignante qu’il puisse y avoir : Sa volonté (Pour plus de détails à ce sujet, consulte le cours Pourquoi Hachem a-t-Il créé ce monde ?).
Il est vrai qu’en créant ce monde, Il a créé le mal et qu’une bonne partie de l’humanité échoue dans leur mission ; néanmoins, il faut savoir que le mal se situe dans le domaine du fini.
Dans la réalité, la seule chose qui est infinie est Hachem.
Lorsqu’on fait une mitsva, on crée une réalité divine, donc infinie.
Les deux dernières lettres du mot mitsva sont Vav et Hé qui correspondent aux deux dernières lettres du Nom de D.ieu.
Quant aux deux premières (Mèm et Tsadik), on peut les remplacer par d’autres lettres grâce à l’alphabet « At-Bach » qui est très utilisée par la mystique juive.
- Cette méthode substitue Aleph (la première lettre) à Tav (la dernière),
Beth (la deuxième) à Chin (l’avant-dernière),
Guimel (la troisième) à Rèch (l’antépénultième)
et ainsi de suite, inversant ainsi l’alphabet hébreu.
- Ainsi, Mèm et Tsadik en At-Bach correspondent respectivement aux lettres Youd et Hé,
donc en réalité, le mot mitsva est le Nom de D.ieu : Youd, Hé, Vav et Hé
(attention de ne pas le prononcer).
Autrement dit, lorsqu’on accomplit une mitsva, on crée une réalité divine, éternelle et infinie.
Par conséquent, même si quelqu’un a fait énormément de mal durant toute sa vie, ce mal reste néanmoins dans le monde du fini.
Et vu qu’il a certainement fait au moins une mitsva dans sa vie, étant divine et éternelle, elle lui donne aussi un profit éternel, donc il est complètement gagnant.
Nous savons bien qu’en math, des millions de milliards ne valent absolument rien par rapport à l’infini.
Donc tout le mal qu’il a fait, aussi grand soit-il, n’a strictement aucune valeur vis-à-vis du grand ‘hessed qu’Hachem lui accorde d’avoir la possibilité d’accomplir des mitsvot par son libre arbitre, et d’en recevoir le profit éternel.
Consulte cette réponse…
‘Hodèch Tov Oumévorakh
Pessa’h cachère vésaméa’h,
Rav Ron Chaya
Parce qu’Il voulait.
Contrairement à l’homme qui veut toujours pour une raison extérieure à lui-même qui le motive et l’incite malgré lui, Hachem n’a aucune contrainte et décide sans aucune raison extérieure.
Parce qu’Il veut, tout simplement, et c’est la raison la plus raisonnable et la plus contraignante qu’il puisse y avoir : Sa volonté (Pour plus de détails à ce sujet, consulte le cours Pourquoi Hachem a-t-Il créé ce monde ?).
Dans la réalité, la seule chose qui est infinie est Hachem.
Les deux dernières lettres du mot mitsva sont Vav et Hé qui correspondent aux deux dernières lettres du Nom de D.ieu.
Quant aux deux premières (Mèm et Tsadik), on peut les remplacer par d’autres lettres grâce à l’alphabet « At-Bach » qui est très utilisée par la mystique juive.
Beth (la deuxième) à Chin (l’avant-dernière),
Guimel (la troisième) à Rèch (l’antépénultième)
et ainsi de suite, inversant ainsi l’alphabet hébreu.
donc en réalité, le mot mitsva est le Nom de D.ieu : Youd, Hé, Vav et Hé
(attention de ne pas le prononcer).
Par conséquent, même si quelqu’un a fait énormément de mal durant toute sa vie, ce mal reste néanmoins dans le monde du fini.
Et vu qu’il a certainement fait au moins une mitsva dans sa vie, étant divine et éternelle, elle lui donne aussi un profit éternel, donc il est complètement gagnant.
Donc tout le mal qu’il a fait, aussi grand soit-il, n’a strictement aucune valeur vis-à-vis du grand ‘hessed qu’Hachem lui accorde d’avoir la possibilité d’accomplir des mitsvot par son libre arbitre, et d’en recevoir le profit éternel.
Pessa’h cachère vésaméa’h,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 80982
Date de création : 2018-03-16 10:11:59