Chalom
Merci pour vos réponses.
Vous m’avez répondu, sur le fait de jurer par « inadvertance » (par langage) :
- Même si on dit l’expression “je te jure” ou “j’ai juré” sans l’intention de jurer mais par habitude, c’est tout de même considéré comme un serment et ce sera absolument interdit et grave.
Je sais que beaucoup de jeunes juifs le disent toutes les 2 minutes, mais cela n’enlève rien à la gravité de cette interdiction… »
Dans ce cas, faut-il demander l’expiation du « vœu » fait quand l’on dit « je te jure » ou « j’ai juré » devant trois juifs ?
Ou le fait de s’efforcer de ne plus dire ce terme suffit (démarche de Téchouva) ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
- Si quelqu’un a parjuré ou juré en vain,
le péché est fait et il ne peut rien faire pour le réparer si ce n’est par une belle téchouva.
- En revanche, s’il a juré de faire une certaine action et qu’il a changé d’avis ou qu’il n’arrive pas à la réaliser,
alors dans un cas extrême, on pourra procéder à une annulation de serment qui s’effectue un peu comme une Hatarat Nédarim (annulation des vœux),
et normalement, les juges qui lui font bénéficier de cette annulation doivent lui faire payer une amende (à donner à la tsédaka) afin de le dissuader de jurer à l’avenir.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
le péché est fait et il ne peut rien faire pour le réparer si ce n’est par une belle téchouva.
alors dans un cas extrême, on pourra procéder à une annulation de serment qui s’effectue un peu comme une Hatarat Nédarim (annulation des vœux),
et normalement, les juges qui lui font bénéficier de cette annulation doivent lui faire payer une amende (à donner à la tsédaka) afin de le dissuader de jurer à l’avenir.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 84068
Date de création : 2018-10-23 01:57:48