KVOD HARAV
1) – Existe – t- il une Emouna SHELEMA ou il faut atteindre la Madrega du Sabba Minovardok ? – La Emouna ne serait-elle pas d’abord un bourrage de crane (qu’on nous repete depuis le Gan). Le mot »bourrage de crane » n’est pas a connotation pejorative.N’est elle pas egalement un AUTO-bourrage ?
2) Halaha . – Qu’est ce qu’avoir le Gouf Naki ? – On sait qu’en entrant meme un doigt au toilette ou dans la salle de bain il faut faire Netila, alors, la Netila apres les toilettes ou meme celle du matin est elle valable si on la fait dans une salle de bain (avec ou sans toilettes) Toda Méroch, SHABBAT SHALOM
Réponse du Rav Ron Chaya :
Bonjour David,
1.Il existe une infinité de degrés à la émouna.
Il m’est difficile de déterminer quand arrive-t-on au degré que l’on pourrait appeler « émouna chelema ».
La vraie méthode pour parvenir à cette émouna est la sensation de la présence d’Hachem, de Son amour et de Sa crainte.
Ce n’est pas qu’une notion conceptuelle mais bien un vécu. D’ailleurs, le mot émouna n’apparaît pas dans la Torah, si on en parle c’est en employant les mots « hachava la-lèv », comme il est écrit : « Vé-hachévota èl lévavèkha », tu ramèneras l’idée conceptuelle de la présence d’Hachem à ton cœur ; il s’agit donc d’un travail du cœur, donc de sensations vécues.
2.« Gouf naki » signifie ne pas avoir besoin d’aller aux toilettes.
3.On peut faire une nétila valable, que ce soit pour le matin ou pour le repas, dans une salle de bain où il n’y a pas de toilettes ; mais s’il y en a, la nétila n’est valable qu’en cas de force majeure, c’est-à-dire si on n’a vraiment pas d’autres choix.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Il m’est difficile de déterminer quand arrive-t-on au degré que l’on pourrait appeler « émouna chelema ».
La vraie méthode pour parvenir à cette émouna est la sensation de la présence d’Hachem, de Son amour et de Sa crainte.
Ce n’est pas qu’une notion conceptuelle mais bien un vécu. D’ailleurs, le mot émouna n’apparaît pas dans la Torah, si on en parle c’est en employant les mots « hachava la-lèv », comme il est écrit : « Vé-hachévota èl lévavèkha », tu ramèneras l’idée conceptuelle de la présence d’Hachem à ton cœur ; il s’agit donc d’un travail du cœur, donc de sensations vécues.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 18456
Date de création : 2012-06-01 11:06:44
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