Il est interdit de dire du lachone hara même
aux proches de la personne visée, à moins que
son intention soit constructive
Qu’ils puissent la réprimander sur son acte dans
le cas où lui-même est incapable de le faire.
Il est interdit de dire du lachone hara sur un Juif
en présence d’autres Juifs et à plus forte raison
en présence d’un non-Juif.
En effet, hormis le fait qu’il profane l’honneur de
D. et l’honneur du peuple juif, le non-Juif
s’empressera de croire à la chose et de la
publier, causant ainsi tort et peine.
A plus forte raison est-il interdit de médire d’un
Juif en présence de non Juifs car le statut du
délateur est semblable à celui du mécréant et de
l’hérétique.
Il n’a pas le droit d’accepter ni de croire à du
lachone hara qu’il entend sur un Juif considéré
comme « ton prochain ».
Mais il aura le droit de croire à du lachone hara
prononcé sur un renégat, qui n’est plus
considéré comme « ton prochain »
Il est interdit d’accepter du lachone hara
prononcé par des gens étrangers, par des
membres de sa famille ou même par ses
parents.
Il lui incombe de réprimander les membres de sa
famille toujours avec douceur, qu’ils fassent
attention à ne jamais accepter de médisance.
Et lui-même sera encore plus vigilant que de tels
propos ne sortent jamais de sa bouche.